Envoyer [A A]

L'armée de l'air chinoise en patrouilles de combat

French.china.org.cn | Mis à jour le 08. 08. 2016 | Mots clés : L'armée de l'air,en patrouilles,combat

Les forces aériennes de l'Armée populaire de libération (APL) ont envoyé des bombardiers et des avions de chasse en « patrouilles de combat » dans les zones disputées en mer de Chine méridionale, afin d'améliorer ses capacités de combat et de préserver les droits et les intérêts souverains et maritimes de la Chine.

L'armée de l'air a envoyé plusieurs bombardiers H-6 et avions de chasse Su-30 inspecter l'espace aérien aux alentours des îles Nansha et Huangyan, a annoncé samedi le colonel supérieur de l'armée de l'air, Shen Jinke.

Plusieurs types d'avions - bombardiers, avions de chasse, systèmes de détection aéroportés, avions de reconnaissance et ravitailleurs - ont participé à cette patrouille, a-t-il indiqué, ajoutant que ceux-ci avaient décollé de plusieurs aéroports.

Les appareils ont effectué une série de missions d'entraînement, incluant des manœuvres d'alerte rapide de défense aérienne, de combat aérien et de patrouilles insulaires, dans un environnement électronique complexe.

« L'armée de l'air organise des patrouilles de combat normalisées en mer de Chine méridionale, exerçant ses tactiques, augmentant ses capacités de réaction à toutes sortes de menace sécuritaire et préservant la souveraineté, la sécurité et les intérêts maritimes de la Nation », a indiqué Shen.

La Chine a refusé de reconnaître le jugement de la Cour d'arbitrage de La Haye dans le conflit en mer de Chine méridionale et n'a pas pris part à la procédure initiée par les Philippines.

Elle a rejeté le jugement du 12 juillet, comme « nul, non avenu et non contraignant ».

La Chine se dit prête à poursuivre la résolution des différends de manière pacifique, à travers la négociation et la consultation directement avec les états impliqués, sur la base du respect des faits historiques et en accord avec le droit international.

L'agence de presse des Philippines a indiqué hier, que l'ancien président philippin, Fidel Ramos, se rendrait à Beijing aujourd'hui pour initier des pourparlers avec les officiels chinois.

Le président actuel, Rodrigo Duterte, l'a en effet nommé envoyé spécial pour réparer les liens détériorés entre la Chine et les Philippines.

Fidel Ramos sera accompagné par l'ancien ministre de l'Intérieur et secrétaire du gouvernement local, Rafael Alunan, le journaliste Chito Romana et le petit-fils de Ramos, Sam Jones.

Le porte-parole présidentiel, Ernesto Abella, a déclaré le 29 juillet, que le président Duterte avait demandé à Ramos d'initier des pourparlers directs avec la Chine, donnant à l'ancien président des « principes de sagesse sur la marche à suivre dans les négociations avec la Chine ».

Selon Abella, Duterte souhaitait que Ramos « commence avec les choses sur lesquelles ils [étaient] d'accord et pas nécessairement sur une position antagoniste ou instantanée ».

Fidel Ramos, qui fut le président des Philippines entre 1992 et 1998, a maintenu de bonnes relations avec la Chine, même après avoir quitté ses fonctions.

Il a notamment contribué à la création en 1998 du Forum de Bo'ao pour l'Asie, une organisation non-gouvernementale et non-lucrative internationale.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: french.china.org.cn

Réagir à cet article

Votre commentaire
Pseudonyme
Anonyme
Les dernières réactions (0)

Les articles les plus lus