Envoyer [A A]

Un nouveau modèle pour passer sa retraite : la migration

French.china.org.cn | Mis à jour le 27. 04. 2016 | Mots clés : migration, retraite

Mme Xu (dernier rang, 3e place en partant de la gauche) après une représentation, à Beijing, d’un opéra amateur de Pékin.

 

Avec le développement de la société et le changement des mentalités, un nouveau modèle de soins pour les personnes âgées s'est développé : la « retraite migratoire ». Comme les oiseaux migrateurs, nombreuses sont les personnes âgées, qui partent au fil des saisons, dans des endroits chauds l'hiver et frais l'été. Parmi ces lieux privilégiés, le Dongbei et l'île de Hainan sont des choix fréquents. D'après les statistiques, ils sont plusieurs centaines de milliers de personnes âgées venant du Dongbei à aller passer chaque année l'hiver à Hainan.

Monsieur Luo et Madame Xu ont respectivement 63 et 62 ans. Ce couple, originaire de Jilin dans le Dongbei, vient tout juste d'acheter une maison sur Hainan, rejoignant ainsi les nombreux retraités, qui migrent chaque année vers le sud. En réalité, depuis qu'ils sont à la retraite, ils passaient déjà le printemps et l'été à Jilin, et l'automne et l'hiver chez leur fils à Beijing. Mais l'air de Beijing ne leur convenait pas et comparé au sud du pays, les hivers y sont froids. Le couple a donc décidé de partir encore plus au sud et a fini par atterrir sur la côte méridionale du pays.

Leur nouvelle maison se trouve dans la ville de Dongfang, dans une zone ouverte aux étrangers. Il s'agit d'une ville de niveau préfectoral et le prix de l'immobilier dépasse légèrement les 6000 yuans (816 €) du mètre carré. A comparer aux 50 à 60 000 yuans du mètre carré à Beijing, leur fils trouva les prix vraiment abordables et décida d'y acheter un logement à ses parents.

Quand on lui demande d'où lui vient ce besoin de migrer, Mme Xu répond : « Il fait trop froid dans le Dongbei ! En hiver, la température atteint en moyenne les – 20° C et mon corps ne le supporte plus. Avant, je disais à mon fils, lorsque tu rentreras à l'université, il faudra que tu ailles dans le sud. Tu t'installeras là-bas et comme ça, tu pourras emmener ta maman avec toi. »

Finalement, le fils de Mme Xu alla travailler à Beijing, mais le couple préfère quand même Hainan. Là-bas, l'air y est sain, c'est le printemps toute l'année et la végétation est très présente. C'est un environnement, qui est bon pour la santé, et de nombreuses personnes atteignent un âge très avancé. Le quartier où ils habitent se trouve en bord de mer et beaucoup de leurs voisins aiment aller se baigner. Il y a également une piscine d'eau naturelle et un espace, où les gens peuvent se rencontrer. Sur la place principale, de nombreuses activités de danse sont également organisées. A Dongfang, le couple s'est également reconstruit un cercle d'amis. Dans leur quartier, huit habitants sur dix viennent du Dongbei et M. Luo a même retrouvé d'anciens collègues de travail. Mme Xu, qui joue du yueqin (un luth chinois à manche court) et du sanxian (l'ancêtre du shamisen japonais), jouaient souvent dans des opéras amateurs à Beijing. En arrivant à Hainan, elle a rapidement retrouvé un ensemble.

Aujourd'hui, leur mode de vie est bien planifié : « Chaque année au mois d'octobre, nous partons à Hainan. Vers le 1er mai, nous retournons voir notre fils à Beijing et ensuite, nous rentrons dans notre maison du Dongbei pour y passer l'été. »

Cependant, tout ne se passe pas comme ils le souhaiteraient. Comme la majorité des personnes ne vit dans le quartier qu'une partie de l'année, les prix de l'immobilier sont devenus relativement élevés. Par ailleurs, leur assurance médicale ne les couvre pas sur Hainan et le couple doit prendre à sa charge tous les frais médicaux. Ils s'accommodent cependant de cette situation et attendent le jour où sera mis en place un réseau national d'assurance médicale.

Légende :

Mme Xu (dernier rang, 3e place en partant de la gauche) après une représentation, à Beijing, d'un opéra amateur de Pékin. Mme Xu et d'autres joueurs d'opéra de Pékin à Hainan. Mme Xu et son mari en vacances à Hainan. Mme Xu à Dongfang. Mme Xu accompagne un opéra amateur au sanxian. Mme Xu pratiquant le yueqin à Beijing. Jilin est réputé pour ses paysages givrés pittoresques.

 

养老新模式——徐阿姨的候鸟式晚年生活

随着社会的发展和人们观念的转变,新的养老方式——“候鸟式养老”逐渐兴起。不少老年人像随时令迁徙的鸟儿一样,根据季节的变化,冬天到温暖的地方过冬,夏天去凉爽的北方消夏。在养老地点的选择上,东北和海南是一对常见的组合。据统计,每年冬天在海南养老的东北老人有数十万。

罗叔叔(63岁)和徐阿姨(62岁)是一对来自东北吉林市的老夫妇,刚刚在海南买了房,加入了南飞候鸟的大军。其实退休后,他们就是春夏在老家、秋冬在北京儿子家两头跑的。不过北京的空气不好,跟南方相比,冬天还是冷,于是老两口合计了一下又南迁了,这一走可就到了祖国的南端。

罗叔叔和徐阿姨的新家在海南省东方市一个面向外地人的小区。东方是个县级市,房价只有6000多元一平米。比起北京动辄五六万一平的房价,徐阿姨的儿子觉得这里能够负担得起,便毫不犹豫地为父母做主,买下了一套房。

谈起为什么要过这种候鸟式的生活,徐阿姨有她的话要讲:“东北实在太冷了,冬天平均温度都在零下20多度,我的身体受不了。我以前跟孩子说,以后你考大学就往南走,在那里定居了就把妈妈也带过去。”

徐阿姨的儿子后来在北京工作了,不过比起北京,夫妇二人更喜欢海南。在他们眼中,海南的空气好、四季如春、满目皆绿,十分有利于养生,当地多有长寿老人。他们住的小区临海,不少住户都是海水浴的爱好者。小区里还有泉水泳池和会所,广场舞各种活动也开展得有声有色。在异乡他们也重建了自己的朋友圈,小区八成的居民都是东北老乡,罗叔叔还在东方遇到了从前的同事。徐阿姨会弹月琴和三弦,在北京就时常参加京剧票友活动,到了海南她也很快找到了“组织”。

如今他们的生活规划得很好。“每年我们10月左右去海南,五一前后回北京看看儿子,然后再回东北老家过夏天。”

但是生活并不是处处尽如人意。由于大多数人在海南的小区只住半年,小区周边的物价比较高。而且老两口没有当地医保,医疗费需要自己承担。不过他们对此表示理解,并且期待着全国医保联网的那一天。

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
1   2   3   4   5   Suivant  


Source: french.china.org.cn

Réagir à cet article

Votre commentaire
Pseudonyme
Anonyme
Les dernières réactions (0)

Les articles les plus lus