La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Avant l'ouverture de la conférence, plusieurs organismes des Nations Unies, dont le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CCD), rendront publics le 1er décembre à Paris les résultats de la gestion par la Chine du désert de Kubuqi pour l'éradication de la pauvreté et la lutte contre le changement climatique, le rapport sur la création de richesse écologique à Kubuqi.

Au cours des deux dernières années, le modèle de développement écologique mis en place à Kubuqi par le groupe Elion Natural Resources a progressivement gagné une attention mondiale. Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) et l'Université de Pékin ont travaillé ensemble sur ce projet pour éliminer la pauvreté, lutter contre les changements climatiques, et les résultats sont visibles : depuis 30 ans, le groupe Elion s'efforce d'améliorer les conditions écologiques du désert, de développer l'industrie, d'éliminer les zones désertiques pauvres, de réagir au changement climatique, de créer plus de 10 000 kilomètres carrés de désert vert, de sorte que les tempêtes de sable ont été réduites de 95 %, les espèces vivantes se sont multipliées par dix, les précipitations ont quintuplé, et la hauteur des dunes a diminué de moitié.

Les actions de gestion du sable ont résolu la crise de l'emploi pour plus de 100 millions de personnes, elles ont permis à plus de 100 000 agriculteurs et éleveurs de s'enrichir, et ont rendu au désert son caractère idyllique d'autrefois. La population a pu enfin sortir de la pauvreté dans les zones sablonneuses, l'industrie écologique a permis de créer de la richesse verte, en suivant les maîtres mots de « gestion du sable, écologie, économie et moyens de subsistance ». Cette réussite a donné naissance à un « modèle de Kubuqi » unique aux caractéristiques chinoises et de classe mondiale.

Le modèle de Kubuqi a réussi à résoudre les quatre grands défis de la société humaine, à savoir l'environnement, la pauvreté, l'écosystème et le climat. Ce modèle est instructif, comme ses résultats le prouvent : les trois grandes conventions de l'ONU de 1992 (la Convention sur les changements climatiques, la Convention sur la biodiversité et la Convention sur la lutte contre la désertification) sont en étroite association. La désertification des sols affecte directement l'environnement, les efforts pour l'élimination de la pauvreté, la protection des espèces et la lutte contre le changement climatique. Selon l'équipe de recherche de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, d'ici 2020, plus de 50 millions de personnes dans le monde seront contraintes de vivre sur des territoires en état de désertification, ce qui causera de grandes vagues migratoires. Le monde cherche aujourd'hui à restaurer chaque année 12 millions d'hectares de terres dégradées en terres saines. Pour accomplir cet objectif, le PNUE, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la Convention sur la diversité biologique, l'Institut environnemental de l'Université de Pékin et d'autres organismes ont suivi avec attention l'exemple de Kubuqi. En 2014, le désert de Kubuqi a été identifié par le PNUE comme une « zone modèle internationale d'économie et d'écologie du désert ». L'objectif de lutte contre la désertification est loin d'être accompli dans le monde, c'est pourquoi la durabilité du modèle de gouvernance du désert de Kubuqi fournira une référence pour la résolution des problèmes écologiques mondiaux, et pour une action concertée dans la lutte contre la désertification.

Les résultats seront annoncés le 1er décembre au cours du Forum sur la création de richesse écologique dans le désert de Kubuqi en Chine – Pour la gouvernance du désert et en réponse aux changements climatiques, un événement qui réunira plusieurs agences onusiennes. Plus de 150 responsables politiques chinois et étrangers, universitaires et représentants du secteur de la gestion écologique participeront à cette réunion.