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La qualité de l'air de Beijing s'est améliorée au cours des quatre premiers mois de 2015, a rapporté jeudi le Bureau municipal de protection de l'environnement.
Les niveaux de PM2.5 – les particules en suspension qui contribuent au smog de manière importante – ont chuté de 19,0 % par rapport à la même période de l'année dernière, a déclaré Fang Li, directeur adjoint du Bureau municipal de protection de l'environnement de Beijing, lors d'une conférence de presse à Beijing. De janvier à avril 2015, près de la moitié des journées ont enregistré des niveaux de qualité de l'air qui sont conformes à la norme du pays, et le nombre de jours de forte pollution a chuté de 42 % par rapport à la même période de l'an dernier.
En 2013, Beijing a publié un plan d'action sur l'air pur, promettant de se concentrer sur la lutte contre les PM2.5 et de réduire de 25 % à moins de 60 microgrammes par mètre cube la concentration de particules d'ici 2017. Ce chiffre était de 85,9 microgrammes par mètre cube en 2014.
Dans la ville, la pollution par les PM2.5 est principalement causée par les véhicules et la combustion du charbon pour le chauffage et l'électricité. L'année dernière, les véhicules et la combustion du charbon ont contribué respectivement à hauteur de 31,1 % et 22,4 % au niveau des PM2.5 de la ville, selon le Centre municipal de surveillance de l'environnement de Beijing. Dans son plan d'action, la ville a promis de réduire l'utilisation du charbon, la faisant passer de 23 millions de tonnes en 2012 à moins de 10 millions de tonnes.
Dans un effort pour atteindre cet objectif, la ville a fermé deux centrales au charbon en mars dernier, ne laissant qu'une seule centrale en activité. Cette centrale devrait être fermée plus tard en 2017. La fermeture de ces installations permettra de réduire l'utilisation du charbon de 4,6 millions de tonnes par an, selon le Bureau municipal de protection de l'environnement.
La capitale chinoise a également profité de ce qu'elle décrit comme l'effort « le plus vigoureux » pour garder les vieux véhicules hors des rues : 476 000 vieux véhicules ont été mis au rancart en 2014, et 110 000 autres ont été éliminés à la fin d'avril dernier.
Beijing partage une grande partie de ses limites frontalières avec la province du Hebei, fortement polluée, et on croit que 30 % de la pollution de l'air de la capitale provient de ses environs. Mais depuis que la Chine a déployé une stratégie nationale de développement coordonné Beijing-Hebei-Tianjin, les deux municipalités spéciales et la province ont travaillé en étroite collaboration pour lutter contre la pollution de l'environnement. Cette collaboration a également contribué à améliorer la qualité de l'air à Beijing au cours des quatre premiers mois de 2015, a noté M. Fang.
« Il faudra encore plus de temps pour que la ville constate les effets que génèrent ses diverses mesures de contrôle de la pollution de l'air », a souligné M. Fang.
Source: french.china.org.cn |
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