Les médias étrangers attentifs à la lutte contre la corruption outre-mer

Par : Li Zhijian |  Mots clés : médias, étrangers, lutte, corruption, outre-mer
French.china.org.cn | Mis à jour le 06-01-2014

La Décision du Conseil des affaires d'Etat sur l'amendement de la méthode des statistiques et de la déclaration des recettes et dépenses en devises est entrée en vigueur le 1er janvier 2014. La méthode modifiée comporte une nouvelle stipulation selon laquelle les Chinois possédant des actifs financiers ou ayant des dettes à l'étranger doivent le déclarer conformément aux règles stipulées par l'Administration nationale des changes.

Il est intéressant de noter que, le 29 décembre 2013, le Département de l'organisation du CC du PCC a publié la Circulaire sur l'amélioration du travail de publication des données personnels des cadres du Parti, qui requiert que les cadres du Parti informent les autorités compétentes de certains faits, notamment si leur progéniture émigre ou travaille à l'étranger, mais aussi de leurs revenus, de leurs biens immobiliers et de leurs investissements. Selon le quotidien South China Morning Post, ces règlementations visent manifestement les fonctionnaires corrompus qui déplacent leurs actifs outre-mer, et ont pour objectif de prévenir les fuites d'actifs financiers à l'étranger.

D'après un article publié dans un journal ukrainien le 31 décembre 2013, cette mesure a été adoptée par les dirigeants du PCC pour approfondir la lutte contre la corruption. Les personnes déloyales ne pourront pas être nommées à des grades supérieurs et celles qui ont commis des fautes graves seront licenciées, voire soumises à une enquête judiciaire. Mais pour la société de diffusion japonaise NHK, même si les nouveaux dirigeants chinois accentuent la répression de la corruption et de la prévarication, le problème de la corruption est toujours présent dans le pays.

Selon un article publié sur le portail français Boursorama, la déclaratoin des actifs financiers personnels à l'étranger a deux objectifs. Premièrement, elle vise à contrôler la dissimulation d'actifs à l'étranger par les fonctionnaires et les cadres supérieurs des entreprises publiques pour les empêcher de fuir à l'étranger avec leur argent. Deuxièmement, il s'agit de contrôler la fuite des capitaux chinois à l'étranger, dès lors que la Chine est un pays qui pratique toujours le contrôle des changes et que le gouvernement s'inquiète de l'ampleur du phénomène. L'article est d'avis que cette mesure permettra d'endiguer la corruption dans une certaine mesure.

Bon nombre de responsables corrompus traduits en justice en Chine disposent en effet de propriétés immobilières à l'étranger. Le Figaro laisse entendre que le président Xi Jinping milite avec vigueur pour la lutte contre la corruption, ce qui s'explique par l'ouverture d'un plus grand nombre d'enquêtes sur des responsables corrompus au niveau ministériel (provincial) depuis la fin de l'année 2013. Il est à prévoir que davantage de hauts fonctionnaires seront limogés avec l'entrée en vigueur des systèmes de lutte contre la corruption dès le début de cette année.

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