La Chine maintient la pression dans sa lutte contre la corruption

Le Parti communiste chinois (PCC) s'est engagé mercredi à lutter fermement contre la corruption et à maintenir une "posture autoritaire" à cet égard au cours des cinq prochaines années.

"Si les problèmes de style de travail et de corruption ne sont pas gérés de façon correcte, cela portera gravement atteinte au Parti et pourra même conduire le Parti et la nation à leur ruine", indique le plan quinquennal (2013-2017) sur l'établissement d'un système de prévention et de répression de la corruption, publié par le Comité central du PCC.

Tous les cas doivent faire l'objet d'une enquête et les scélérats doivent être punis avec plus de sévérité afin de dissuader les autres, est-il précisé.

Le PCC a réitéré sa poursuite des "tigres" et des "mouches" ainsi que la lutte contre les styles de travail nuisibles, qui sont des foyers de corruption. La campagne du Parti sur le style de travail est fondamentale pour lutter contre la corruption.

"La corruption est encore un fait courant et le terreau qui la nourrit existe toujours. La situation demeure critique et complexe", peut-on lire dans le document.

"Nous devons parvenir à répondre aux attentes du public d'ici cinq ans", souligne le plan.

Pour le PCC, l'une des principales tâches politiques est d'établir un système anti-corruption tandis que pour la société il s'agit d'une responsabilité commune.