Tianjin délivrera moins d'immatriculations pour lutter contre le smog

A partir de lundi prochain, la ville de Tianjin devra respecter un quota d'immatriculations attribuées, obligeant ses habitants à participer à un tirage au sort ou à une vente aux enchères pour remporter une plaque, selon un avis publié hier soir par le gouvernement municipal.

L'avis ne précisait ni la taille du quota ni le pourcentage de plaques qui seront disponibles à la loterie et aux enchères.

Tianjin suivra également l'exemple de Beijing en adoptant un système similaire de restriction du trafic routier. Elle prévoit en effet d'autoriser les voitures à circuler alternativement selon le dernier numéro de leur plaque d'immatriculation, en interdisant deux numéros chaque jour ouvrable, a déclaré Miao Hongwei, chef du bureau de gestion de la circulation de Tianjin.

L'interdiction, qui prendra effet le 1er mars 2014, devrait libérer les routes d'un cinquième des véhicules particuliers les jours de travail.

En outre, Tianjin interdira aux voitures immatriculées dans d'autres villes de circuler à l'intérieur de son périphérique extérieur lors des heures de pointe matinales et vespérales, a indiqué Miao.

Un communiqué du gouvernement municipal a expliqué que cette mesure s'inscrivait dans les efforts de la ville pour contenir le taux de motorisation grandissant, réduire les embouteillages et lutter contre le smog.

En 2012, Tianjin comptait 2,36 millions de véhicules motorisés, soit 1,2 million de plus qu'en 2006. Par ailleurs, la vitesse moyenne sur les routes du centre ville a chuté de 19,5 km/h en 2011, conséquence des graves embouteillages que connaît la ville de 14 millions de résidents permanents.

Le CO2 émis par les véhicules a été identifié comme l'un des principaux responsables du smog sévissant à Tianjin, dans la ville voisine de Beijing et dans d'autres mégalopoles du nord de la Chine.

Beijing, Shanghai et Guangzhou ont déjà restreint le nombre de voitures enregistrées chaque année.

Shanghai utilise un système de ventes aux enchères, tandis que Beijing attribue ses plaques d'immatriculations grâce à une loterie. Quant à Guanzhou, elle combine les deux systèmes, avec la moitié des immatriculations disponibles aux enchères et l'autre moitié au tirage au sort.

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