La Chine projette d'utiliser un superordinateur pour surveiller le smog

Un modèle d'ordinateur capable de prévoir et d'analyser plus précisément les causes du smog devrait être mis en service au cours des trois à cinq prochaines années.

Le modèle de simulation sera développé en utilisant la technologie de Tianhe-1 A, qui était le superordinateur le plus rapide du monde entre novembre 2010 et juin 2011, et les données du modèle seront révisées à la lumière des données d'observation actuelles provenant d'autres moniteurs, a annoncé Meng Xiangfei, chercheur au Centre national du superordinateur (CNS) à Tianjin.

En outre, le superordinateur devrait également prévoir les conditions météorologiques plus à l'avance que les stations de surveillance de la qualité de l'air, a-t-il précisé.

Les autorités environnementales chinoises ont établi 668 stations de surveillance dans 114 villes et ont publié quotidiennement les données sur Internet et via les médias traditionnels.

De remarquables progrès ont été réalisés dans les domaines de l'aérospatiale, des prévisions météorologiques et climatiques, et de la simulation de l'environnement océanique depuis la mise en service de Tianhe-1A il y a trois ans.

Le projet, qui est une collaboration entre l'Académie chinoise des sciences météorologiques, le Centre météorologique national, l'Université Tsinghua et le CNS à Tianjin, fournira des données de référence sur lesquelles les décisions concernant l'aménagement du territoire seront basées.

Selon le rapport annuel sur les actions de la Chine pour lutter contre le changement climatique publié le mois dernier par l'Académie chinoise des sciences sociales, la fréquence des épisodes de smog a augmenté en Chine au cours des 50 dernières années. F