Le rêve chinois des francophones
French.china.org.cn | Mis à jour le 02-10-2013
Louise Cadieux (Canada) : J'aimerais vivre à Beijing pour toujours
Arrivée à Beijing en 1994, Louise a travaillé successivement à Beijing Information et à La Chine au présent, revues éditées par l'Administration chinoise de publication et de diffusion en langues étrangères. Elle a gagné, par son travail assidu et son attitude modeste pendant toutes ces années, la reconnaissance et le respect de ses collègues chinois. Elle s'est vue conférer le Prix de l'Amitié, la récompense suprême pour les experts étrangers travaillant en Chine.
À l'origine, Louise était attirée en Chine en raison d'une photo conservée soigneusement par sa mère pendant de longues années, sur laquelle sa maman, petite fille encore, regardait vers l'Orient en tenant à une ombrelle. Elle a souhaité faire du rêve de sa mère une réalité et a réussi à la faire venir à Beijing pour un court séjour. « Je n'oublierai jamais de ma vie son émotion quand je l'ai vue poser le pied sur la terre chinoise », se souvient-elle.
Toujours en forme, Louise vient tous les jours au bureau à vélo et se met au travail dès son arrivée. Son grand savoir-faire et sa connaissance de la Chine lui permettent de peser chaque mot pour perfectionner les textes traduits, son très bon niveau d'anglais et de français facilite son travail, son esprit de solidarité et son attitude avenante aident les collègues chinois à améliorer leur niveau de traduction.
« En Chine, je me sens utile, j'adore mon travail. Et cela explique pourquoi je ne suis jamais fatiguée, confie Louise. J'ai pu réaliser les valeurs de mon existence grâce à mes efforts, j'ai ressenti la joie de vivre et une satisfaction intellectuelle ».
« Travailler en Chine est une récompense personnelle et me procure la satisfaction d'avoir réalisé mes valeurs. Mon travail a un caractère mondial, puisque 20 % de la population mondiale vit dans ce pays ».
Louise continue à travailler pour la version française de China.org.cn bien qu'elle soit partie à la retraite.
« À mes amis qui me demandent combien de temps je vivrai à Beijing, je réponds sans tarder que j'aimerais y rester pour toujours si possible, explique-t-elle en toute franchise. Cela relève de ma responsabilité de protéger Beijing, car je me suis installée dans cette ville. Je dois contribuer à mon pays d'accueil. En tant que bénévole du Foyer vert, je participe chaque année au programme de reforestation organisé au Shanxi et en Mongolie intérieure. »
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