Une chaîne de cliniques de MTC fait l'objet d'une enquête après la divulgation d'une construction illégale
French.china.org.cn | Mis à jour le 14-08-2013
Les autorités de Beijing ont commencé à faire une enquête sur une chaîne de cliniques de médecine traditionnelle chinoise après avoir appris que son fondateur avait bâti illégalement une maison sur le toit d'un immeuble de 26 étages.
La chaîne de cliniques de MTC Qijingtang fait l'objet d'une enquête menée par la succursale de Chaoyang de l'Administration de l'industrie et du commerce de Beijing, a déclaré une porte-parole du nom de Song.
Les autorités examineront les permis de la chaîne et feront connaître les résultats dès que possible, a indiqué Mme Song.
Zhang Biqing, fondateur de la chaîne, a déclaré qu'il va démolir cette maison illégale d'ici 15 jours, comme l'ont ordonné les autorités, a rapporté le Mirror Evening News, mardi. Les « chengguan » ou agents de patrouille urbaine de l'arrondissement Haidian ont délivré un avis lundi selon lequel M. Zhang doit démolir la maison dans les 15 jours, car sa construction est illégale.
La maison, sur le toit d'un immeuble de 26 étages dans la collectivité de Renji Shanzhuang, a été construite avec de la roche et a été décorée d'arbres et de buissons. Elle couvre plus de 800 m2.
Les voisins se sont plaints de cette maison qui a été bâtie en 2007, et après sa finition, de la musique et des chants qu'on pouvait y entendre tard en soirée.
M. Zhang a dit qu'il était conscient du problème et qu'il allait démolir les parties illégales de la maison, a rapporté le Mirror Evening News, mais il a nié les allégations selon lesquelles il aurait battu un voisin qui s'était disputé avec lui au sujet du bâtiment illégal.
M. Zhang est un ancien membre d'un échelon de district de la Conférence consultative politique du peuple chinois, l'organisme consultatif politique, selon les autorités des chengguan.
Son cas était devenu un thème d'actualité parmi les internautes chinois qui ont également remis en cause son expérience à guérir des maladies, affirmation qui était mentionnée sur le site Web de Qijingtang et le site Web d'une académie de recherches médicales qu'il a dirigée.
Selon son site Web, Qijingtang compte 11 magasins à Beijing et beaucoup d'autres à travers le pays.
« Nous avons notre propre représentant légal. L'exploitation de ce magasin n'a rien à voir avec M. Zhang », a déclaré une dame du nom de Zhao qui est responsable du magasin Qijingtang dans la zone de Hujialou de l'arrondissement Chaoyang.
« Nous présentons seulement sa thérapie, mais nous n'avons aucun contact avec lui maintenant », a affirmé Mme Zhao.
« Nos thérapeutes en massage ont tous suivi une formation médicale officielle. »
Selon Mme Zhao, le magasin utilise la thérapie d'acupuncture magnétique pour soulager la douleur dans les vertèbres cervicales et l'os omovertébral.
Selon l'Administration d'État de médecine traditionnelle chinoise, le magasin a été approuvé pour la thérapie liée à la maladie de la prostate.
Les produits de soins de santé sur les étagères du magasin de Hujialou coûtent de plusieurs centaines de yuans à plus de 2 000 yuans (327 $).
La réception du magasin couvre environ 10 m2, et il y a trois rangées de bancs pour les patients qui attendent.
Selon son site Web, Qijingtang a un service de formation qui demande 3 000 yuans pour un cours.
Les gens qui finissent le cours se voient délivrer des certificats de formation et de qualification à la profession de thérapeutes, ce qui signifie qu'ils ont été approuvés par le ministère des Ressources humaines et de la Sécurité sociale.
Le site Web a été fermé mardi après-midi pour une mise à niveau, selon un employé de Qijingtang.
La succursale de Chaoyang de l'Administration de l'industrie et du commerce de Beijing a indiqué qu'elle procédera à une enquête sur le programme de formation de Qijingtang.
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