Les échanges sont le remède pour promouvoir la MTC

Par : Laura |  Mots clés : MTC,échanges ,Canada
French.china.org.cn | Mis à jour le 17-06-2013

Une coopération internationale plus étroite est nécessaire dans l'enseignement de la médecine traditionnelle chinoise, selon des analystes et des initiés de l'industrie.

Il y a une demande croissante dans le monde pour des traitements, et le Canada est l'un des pays où il a été décidé de tenir des examens nationaux pour les étudiants en MTC.

Pour pratiquer l'acupuncture, les candidats devront passer l'examen national et obtenir un certificat d'un collège spécialisé dans la province où ils vont travailler, a indiqué Du Huanbin, président du Calgary College of TCM and Acupuncture du Canada.

« Le prochain examen national va mieux encadrer les cours de MTC au Canada, et cela montre également que le gouvernement du pays a réalisé que la MTC est un marché en plein essor », a-t-il dit.

Actuellement, seuls la Colombie-Britannique, l'Ontario et l'Alberta ont des règlements couvrant la MTC et l'acupuncture, a-t-il ajouté.

M. Du, qui est également membre du conseil du collège et de l'Association of Acupuncturists of Alberta, compte 25 ans d'expérience dans l'enseignement et la pratique clinique de la MTC au Canada, en Chine et en Australie.

« Il y a un intérêt croissant pour la médecine naturelle », a-t-il confié. « Au Canada, beaucoup de personnes sont insatisfaites du système de santé, avec ses longues listes d'attente et ses salles d'attente bondées. »

En Colombie-Britannique, par exemple, l'acupuncture a été partiellement intégrée dans le système de santé.

La MTC est pratiquée dans plus de 160 pays et régions, mais dans beaucoup d'endroits, l'enseignement de la MTC et de l'acupuncture affronte des défis.

« Par exemple, les différences de culture et de langue peuvent empêcher la transmission des connaissances », a indiqué M. Du.

Il y a également un manque de manuels appropriés, a-t-il ajouté.

Les éducateurs en MTC, tant chinois qu'étrangers, conviennent qu'une collaboration plus étroite et plus d'échanges sont nécessaires pour promouvoir le traitement et le rendre plus acceptable à l'ensemble du monde.

Fu Yanling, doyen de l'École internationale de l'Université de médecine chinoise traditionnelle de Beijing, a indiqué qu'il avait envisagé de fonder une association ou une alliance pour rassembler les praticiens de la MTC du pays dans le but d'enseigner en anglais aux étudiants de l'étranger.

M. Fu a invité à ses cours les médecins qui pratiquent la MTC dans les hôpitaux de Beijing et qui parlent couramment l'anglais, notamment à l'hôpital Guang'anmen relevant de l'Académie des sciences médicales chinoises de Chine, à ses classes avec des étudiants de l'étranger.

L'école recrute chaque année environ 130 étudiants de l'étranger − plus de 60 % d'Asie du Sud-Est – et le reste des États-Unis et de l'Europe.


Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme
Retournez en haut de la page