Zhang Jun, son médecin, n'a pas directement lié la détérioration de la santé de M. Jin à la pollution à l'intérieur de l'auto. Il a toutefois déclaré que l'état des poumons de M. Jin n'était pas compatible à son âge ni à l'environnement dans lequel il vit. « Il devrait y avoir une cause externe, selon le docteur Zhang, mais nous avons besoin d'autres études pour déterminer quelle est la cause particulière. »
La Chine a publié ses premières directives sur la qualité de l'air à l'intérieur des véhicules il y a un an, mais les odeurs fortes sont toujours un problème qui perdure dans beaucoup de voitures, qu'elles soient neuves ou usagées.
BMW China et sa coentreprise ont indiqué hier soir qu'une grande attention était portée à cette affaire, et qu'on l'avait soumise aux services concernés.
« Quant aux détails techniques, nous devons consulter le siège, ainsi que les services de fabrication et techniques » ont indiqué les entreprises.
Mercedes-Benz a souligné que tous les matériaux qui sont utilisés dans ses véhicules vendus en Chine respectent les propres normes de qualité de la compagnie et qu'ils ne sont pas différents de ceux des voitures vendues dans les autres pays. La société va coopérer avec le service concerné pour entamer une enquête sur cette affaire, a indiqué la compagnie.
Vendredi dernier, dans son émission spéciale sur les droits du consommateur, CCTV a découvert des défauts chez deux autres constructeurs automobiles, Volkswagen d'Allemagne et Jianghuai de Chine.
Volkswagen a accepté de réparer les systèmes de boîte de transmission séquentielle continue qui sont défectueux, alors que Jianghuai règle des problèmes de rouille.
|