La Chine prévoit de restructurer le
Bureau national des affaires océaniques (BNAO) pour renforcer
l'application du droit maritime et mieux protéger et utiliser ses
ressources océaniques.
Cette décision permettra de
centraliser sous une seule autorité l'application du droit maritime
actuellement dispersée dans plusieurs ministères, selon un rapport
qui sera présenté dimanche par le conseiller d'Etat Ma Kai lors de
la session annuelle de l'organe législatif suprême.
Le nouveau Bureau national des
affaires océaniques, qui conservera son nom, prendra sous son
contrôle les garde-côtes du ministère de la Sécurité publique, le
commandement des forces d'application des lois sur la pêche du
ministère de l'Agriculture et la police maritime de lutte contre la
contrebande de l'Administration générale des douanes. Le BNAO
possédait jusqu'alors un seul département maritime d'application de
la loi, à savoir l'Agence de surveillance maritime de Chine.
Cette décision vise à accroître
l'efficacité dans l'application du droit maritime, à améliorer la
protection et l'utilisation des ressources océaniques ainsi qu'à
mieux sauvegarder les droits et intérêts maritimes du pays,
explique le rapport.
L'administration, sous l'autorité
du ministère du Territoire et des Ressources, mènera des activités
d'application de la loi au nom du bureau chinois de la police
maritime et sous la direction opérationnelle du ministère de la
Sécurité publique.
Selon le rapport, outre ses
fonctions d'application de la loi, la nouvelle administration sera
chargée d'élaborer le plan de développement océanique, de
superviser et de gérer l'utilisation de l'espace maritime ainsi que
de protéger l'environnement océanique.
La Commission océanique nationale,
un organe consultatif et de coordination de haut niveau, sera aussi
créée pour formuler les stratégies de développement océanique et
coordonner les affaires maritimes importantes, indique le
document.
Le travail de cette commission sera
effectué par le nouveau BNAO, ajoute-t-il.
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