un terme faisant référence aux
jeunes intellectuels des villes envoyés dans les campagnes pour y
être "rééduqués" par les agriculteurs durant la Révolution
culturelle (1966-1976). Entre 1972 et 1975, Zhang Dejiang a étudié
à l'Université de Yanbian puis a occupé le poste de secrétaire
adjoint de la branche générale du Parti du Département de langue
coréenne de l'université. De 1978 à 1980, il a étudié à
l'Université Kim Il-sung, en République populaire démocratique de
Corée.
Ses expériences en tant que "jeune
instruit" ont trempé son caractère faisant de lui un homme apte à
supporter des conditions difficiles et un travail ardu, lui
apportant une connaissance profonde du peuple et du travail de la
base. Un ancien comptable, qui a travaillé avec Zhang Dejiang, se
rappèle que ce dernier était dur à la tâche et qu'il était très
apprécié parmi les "jeunes instruits". En raison de son excellence,
Zhang Dejiang est devenu le premier de plus de cent "jeunes
instruits" de la communauté à adhérer au PCC.
En 1983, Zhang Dejiang, âgé alors
de 37 ans, a quitté son poste de vice-président de l'Univiersité de
Yanbian pour s'embarquer dans une carrière politique en devenant
secrétaire adjoint du Comité du PCC pour la municipalité de Yanji
puis secrétaire adjoint du Comité du PCC pour la préfecture de
Yanbian. En 1986, il s'est rendu à Beijing après avoir été nommé
vice-ministre des Affaires civiles et secrétaire adjoint du groupe
dirigeant du PCC pour ce ministère.
Zhang Dejiang connaît bien les
difficultés et souffrances du peuple grâce à ses nombreuses années
de travail dans les unités de base, et il porte à celui-ci une
profonde affection. Lorsqu'il était vice-ministre des Affaires
civiles, il se rendait souvent dans diverses régions du pays pour
superviser les opérations de réponse aux catastrophes, le travail
de lutte contre la pauvreté, et faire de bonnes choses pour le
peuple. Selon lui, le travail des affaires civiles est une
composante importante du système de gestion sociale et faire un bon
travail en la matière peut aider à créer un environnement social
stable et unifié pour la réforme et l'ouverture.
Lorsqu'il travaillait au Conseil
des Affaires d'Etat, il a fait en sorte de pousser l'édification
d'un nouveau type de système d'assurance-vieillesse dans les
régions rurales et d'un système d'assurance-vieillesse pour les
urbains et les ruraux. Le dernier système couvre désormais presque
toute la Chine.
Lorsqu'il travaillait au Guangdong,
il a déclaré que le lancement des projets devrait être suspendu
s'ils ne présentaient pas les permis adéquats concernant
l'appropriation des terres, ou s'ils n'avaient pas atteint un
accord sur les indemnisations à payer avec les agriculteurs qui
perdent leurs terrains, de même que si l'argent n'avait pas encore
été remis entre les mains de ces agriculteurs. Ses ordres ont été
applaudis par le public. Selon des médias, les instructions de
Zhang Dejiang donnaient une idée de gouvernance en faveur du
peuple, de la conscience de l'administration en vertu de la loi et
du style administratif caractérisé par l'ouverture et la
transparence.
Zhang Dejiang a travaillé en tant
que président du Comité permanent de l'Assemblée populaire
provinciale du Jilin, l'organe législatif local. Il a toujours
attaché une grande importance au travail législatif. Il a dit une
fois "l'économie socialiste est une économie de droit. Autrement
dit, une société socialiste harmonieuse doit être une société de
droit."
Lorsqu'il était secrétaire du
Comité du PCC pour le Guangdong, Zhang Dejiang a noté que cette
province, en tant que pionnier dans la cause de réforme et
d'ouverture, devait prendre la tête dans le pays non seulement en
terme de développement économique mais aussi dans la construction
d'une province de droit et d'un environnement social civilisé et
basé sur la loi.
Xin Shusen, l'épouse de Zhang
Dejiang, est une économiste supérieure et membre du Comité national
de la Conférence consultative politique du Peuple Chinois. Le
couple a une fille.
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