Il y a quelques années, il a
demandé aux think tanks du Conseil des Affaires d'Etat d'étudier
"le piège du revenu intermédiaire" et "la croissance inclusive",
selon la proposition de la Banque mondiale et de la Banque
asiatique de développement.
"La troisième révolution
industrielle" de Jeremy Rifkin, président de la Fondation pour les
tendances économiques, a aussi attiré l'attention de Li Keqiang. Il
a ainsi demandé à la Commission nationale du développement et de la
réforme ainsi qu'au Centre de recherche sur le développement du
Conseil des Affaires d'Etat de prêter une attention particulière à
la recherche et a donné ses toutes dernières instructions début
décembre.
Après la publication dans un
magazine étranger sur les sciences d'une recherche prédisant que la
glace de méthane se trouvant dans la mer pourrait être une
importante source d'énergie de remplacement, M. Li a immédiatement
ordonné au ministère du Territoire et des Ressources de suivre de
près les études en la matière.
M. Li aime les livres et a une très
bonne mémoire. A travers des façons de penser divergentes, il peut
faire un lien entre la recherche dans de nombreux domaines
pionniers avec les oeuvres classiques chinoises.
Il préfère les discours impromptus,
parler en face à face, poser des questions en profondeur, trouver
la nature des problèmes et créer des solutions immédiates si
possible.
La lecture a non seulement
contribué à élargir la vision de Li Keqiang, mais aussi à cultiver
son caractère. Il vit une vie digne et n'a jamais permis à sa
famille ou à ses employés de chercher des profits personnels en son
nom, a indiqué un de ses collègues.
Cheng Hong, l'épouse de Li Keqiang,
est professeur d'anglais au département de langues étrangères de
l'Université des études économiques et commerciales de la Capitale.
Le couple a une fille.
|