Après la mise en service du premier porte-avions Liaoning, la Chine a récemment révélé le J-15 Flying Shark, qui est, logiquement, destiné à être embarqué sur les porte-avions chinois.
Le J-15 fut conçu après le refus des Russes de revendre aux chinois la version navalisée du Su-27, le Su-33. Bien que, pendant un certain temps, les rumeurs faisaient état d'un appareil semi-furtif, celui-ci est en fait une copie chinoise dotée d'un équipement entièrement indigène.
Le J-15, il s'agit d' une version navalisée du J-11B. Ce dernier est intégralement construit à partir d'éléments produits en Chine, dont les réacteurs chinois FWS10 Taihang, légèrement plus puissants que l'AL-31 russe qui équipe le Su-27/J-11, et le radar doppler Shedian-10. Ce radar peut suivre simultanément 20 cibles et en engager 6. LeJ-11B est également équipé d'un HUD holographique et d'écrans multifonctions tricolores. En utilisant des matériaux composites, les ingénieurs chinois ont réussit à réduire la masse de l'appareil de 700 kg, par rapport au Su-27/J-11. Le premier J-11 B réalisé aurait fait son premier vol en Juin 2002.
J-15 marque un progrès indéniable pour les forces armées chinoises. Si un porte-avions sans avion ne semble pas fort utile, avec ces beaux oiseaux, cette plateforme constituera un élément important pour assurer une supériorité aérienne à l'intérieur de la région est-asiatique, surtout pour protéger les lignes de communication chinoises traversant l'océan Indien.