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À propos de l'île Diaoyu (III)

5. La cession sous cape entre les États-Unis et le Japon et la protestation de la partie chinoise

Le 8 septembre 1951, le Japon a signé avec les États-Unis et d'autres pays le traité de San Francisco. Le Japon a ainsi consenti à placer les îles du Sud-Ouest, au sud du 29o de latitude nord, sous la tutelle des États-Unis, unique exécutant du pouvoir. En décembre 1953, le gouvernement de Ryukyu, sous la tutelle des États-Unis, a publié officiellement sa juridiction géographique, comprenant en termes explicites l'île Diaoyu et d'autres îles.

Le 18 septembre 1951, le premier ministre et ministre des Affaires étrangères Zhou Enlai a déclaré, au nom du gouvernement chinois, que « puisque la République populaire de Chine n'a pas pris part à la préparation, à la mise au point et à la signature du traité de San Francisco, le gouvernement populaire central estime que le traité est illégal et invalide, et ne peut absolument pas le reconnaître. »

Le 17 juin 1971, le Japon et les États-Unis ont signé un accord relatif à la restitution d'Okinawa. Il y est stipulé que les États-Unis rendront le pouvoir exécutif sur les îles Ryukyu au Japon le 15 mai 1972. L'île Diaoyu et ses îles annexes sont incluses dans la « zone à restituer ». Le jour de la signature de l'accord, le porte-parole du département d'État américain a déclaré : « La restitution du pouvoir exécutif à Okinawa n'exerce aucune influence sur la question de souveraineté des îles Senkaku. »

Le 30 décembre 1971, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que « ceci est une violation flagrante de la souveraineté territoriale de la Chine, que le peuple chinois ne peut absolument pas tolérer. L'inclusion de l'île Diaoyu chinoise dans la zone à restituer, décidée par les États-Unis et le Japon dans l'accord relatif à la restitution d'Okinawa, est tout à fait illégale. Cela ne saurait modifier la souveraineté territoriale de la République populaire de Chine sur l'île Diaoyu et d'autres îles. »

6. Apparition du problème de l'« achat d'îles »

En avril 2012, le politicien d'extrême droite et gouverneur de Tokyo Shintaro Ishihara a lancé le plan de l'autorité de Tokyo pour acheter l'île Diaoyu, ainsi qu'une campagne de collecte. En juillet, le gouvernement japonais a publié le soi-disant programme de « nationalisation ».

La partie chinoise a effectué plusieurs démarches solennelles auprès de la partie japonaise. Elle a réaffirmé que l'île Diaoyu et ses îles annexes faisaient partie du territoire chinois depuis l'antiquité. La Chine possède incontestablement le droit souverain sur ces îles. Elle s'oppose fermement aux transactions de son territoire légitime par la partie japonaise. Toute action unilatérale effectuée par la partie japonaise envers l'île Diaoyu et ses îles annexes est illégale et invalide et ne saurait changer le fait que ces îles appartiennent à la Chine. (Fin)

french.china.org.cn     2012/09/14

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