Shao se considère comme un interprète du vocabulaire météorologique professionnel pour les personnes ordinaires. Selon lui, le rôle des amateurs de météo est important auprès de ceux qui ne comprennent pas la météo.
« Les prévisions météorologiques officielles arrivent lentement. Voyez Haikui par exemple. Il s'est formé le 3 août, mais il n'a pas recueilli beaucoup de reportages locaux jusqu'au 7 août alors qu'il était aux portes de villes proches », souligne-t-il, ajoutant que son groupe a commencé à diffuser des informations sur Haikui il y a six jours.
Outre les passionnés amateurs, les professionnels se sont également impliqués dans le suivi du typhon.
Zhao Bingke, âgé de 46 ans, est le chef de Typhoon Chaser, une équipe de trois membres établie par l'Institut des typhons de Shanghai relevant de l'Administration météorologique de Chine pour recueillir en temps réel des données sur la structure interne des typhons à des fins de recherche.
Il a pris le volant de son camion de 20 tonnes mardi après-midi et s'est dirigé vers le district de Jiaxing à Shanghai, l'une des banlieues les plus touchées.
« Nous devons être sur place, aussi près du centre du typhon que possible, c'est notre mission », explique-t-il. « Les typhons sont aussi destructeurs qu'ils sont dynamiques, mais nous savons peu de choses sur ce qu'il y a derrière leur dynamique, comme la façon dont ils prennent de la vitesse, changent de direction ou s'effondrent tout d'un coup. »
Les données servant à cartographier la structure interne des typhons, cependant, ne peuvent être recueillies que par l'observation sur le terrain, selon Zhao. « Les satellites ne sont pas aussi fiables, car il y a trop d'interruptions. »
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