Leung Chun-ying, le nouveau chef élu de l'exécutif de la RASHK (la Région administrative spéciale de Hong Kong) se rappelle encore d'une question qui lui avait été posée avant la rétrocession de Hong Kong par les habitants de la ville : quelle monnaie utilisera-t-on au matin du premier juillet 1997 pour acheter son petit-déjeuner ?
C'est la question qui s'est posée le plus souvent à Hong Kong avant 1997, une question suscitée par la grosse inquiétude face au changement du pouvoir qui approchait.
Milton Friedman, titulaire du prix Nobel d'économie en 1976, a exprimé ses doutes sur l'avenir de Hong Kong, qui, selon lui, subirait un échec, car deux monnaies n'avaient jamais coexisté dans un seul pays. Et il serait encore plus ridicule d'avoir deux monnaies émises par différents régimes politiques.
Cependant, la prédiction marquante de l'économiste américain ne s'est pas réalisée. Durant les 15 dernières années, le principe « un pays, deux systèmes » a été mis en œuvre sans heurts, et Hong Kong, étant toujours sur la bonne voie, a connu un développement global, les conditions de vie continuent à s'améliorer.
Le miracle de Hong Kong, le miracle du principe « un pays, deux systèmes » sans précédent dans l'histoire politique du monde. Grâce à cette initiative originale et les efforts des Hongkongais, une mission « impossible » a été accomplie contre les doutes qui l'entouraient. La perle de l'Orient continue à briller au sud de la Chine. |