Le manque d'intérêt public est la cause principale des tombeaux extrêmement chers et des frais de suivi. Les « tombeaux lucratifs » réglés dans la Règlementation provisoire sur la gestion des cimetières est une faute. En Chine, la terre est publique. La permission aux entreprises d'investir et d'exploiter la gestion des tombeaux sur les terres publiques afin de chercher du profit va à l'encontre de l'éthique publique fondamentale.
La réforme du secteur funéraire dans le futur doit préciser son orientation : les tombeaux publics doivent être investis par le gouvernement, comme une cause d'intérêt public. Ils doivent être gérés par le gouvernement ou des organisations non gouvernementales. Les entreprises ne peuvent pas y intervenir. Le prix et les frais de tombeaux publics doivent être réglés par l'Etat. Durant les sessions annuelles de l'APN et de la CCPPC en 2008, Zhao Yi, membre de l'Assemblée populaire municipale de Beijing et directeur du Bureau des affaires civiles de la ville, a révélé que Beijing renforcerait la construction des tombeaux d'intérêt public pour que la plupart des citoyens ne les paient pas après la mort. Cela doit être apprécié.
De plus, la gestion funéraire doit tenir compte de l'aspect humain. Par exemple, maintenant, lorsque les tombeaux de 20 ans arrivent à expiration, si l'on ne continue pas à régler les frais, les cendres seront déterrées pour une disposition collective. Cela est difficile pour les Chinois à accepter parce que l'on respecte les morts qui ne peuvent pas être « dérangés ». Combien d'années faut-il avant d'envisager l'expiration des tombeaux ? Comment résoudre les problèmes après l'expiration ? On doit chercher des solutions tenant compte de l'aspect humain. |