Selon les données, depuis 2003, le secteur funéraire figure parmi les dix premiers secteurs enregistrant les plus gros profits en Chine, grâce à un profit de 2 000 %, dépassant l'immobilier. Des médias ont fait des statistiques : de 2008 à 2011, le prix du tombeau à Shanghai a connu une croissance de 167 %, et celui à Beijing, de 20 % à 30 % par mois. Avant la fête Qingming 2011 (fête chinoise des morts), certains cimetières de Qingdao et de Jinan ont déclaré l'imposition de frais de gestion aux tombeaux de plus de 20 ans.

« Je ne peux plus me permettre de mourir », s'exclame un internaute de Shanghai sur son microblog. « J'ai acheté un tombeau pour mon beau-père. J'avais payé 40 000 yuans pour les tombeaux de mes parents il y a un an et demi, mais maintenant, le tombeau d'à côté coûte 60 000 yuans. Sur une superficie de 1,4 m2, le prix par unité est équivalent à un appartement de luxe ».

Depuis quelques années, dans certaines régions, les cimetières imposent des frais de gestion, vendent des tombeaux pour les vivants, vendent ou transfèrent des tombeaux de manière illégale. Yan Xiguang, secrétaire générale adjoint de l'Institut de la sociologie du Shandong a donc proposé à l'État d'élaborer des politiques sur la restriction de l'achat des tombeaux.