L'Administration nationale de l'Energie (ANE) a annoncé lundi qu'elle avait entamé une série de projets de recherche et de développement (R&D) afin de perfectionner les mécanismes de réponse d'urgence des centrales nucléaires en cas de catastrophes extrêmes.

S'inspirant de la crise nucléaire de Fukushima au Japon, qui s'est produite à la suite d'un séisme et d'un tsunami dévastateurs le 11 mars 2011, ces projets visent à perfectionner les technologies de sécurité utilisées dans les centrales nucléaires chinoises, a expliqué l'ANE dans un communiqué publié sur son site internet.

Les 13 projets de R&D, menés par la China National Nuclear Corporation, la China Guangdong Nuclear Power Holding Corporation et l'Institut des technologies du nucléaire et des nouvelles énergies en coopération avec l'Université de Tsinghua, devraient être achevés autour de 2013, selon l'ANE.

Les ingénieurs et chercheurs vont travailler à développer des technologies de sécurisation de l'énergie nucléaire à travers des recherches ciblées et des analyses sur le terrain des centrales nucléaires, a poursuivi l'ANE.

En janvier, Wang Binghua, président de la State Nuclear Power Technology Corporation (SNPTC), a annoncé que le premier réacteur nucléaire AP1000 devrait entrer en opération comme prévu en 2013.

La Chine a commencé en 2009 la construction de ses premiers réacteurs à eau pressurisée de troisième génération, également les premiers à utiliser la technologie AP1000 développée par la Westinghouse Electric Company basée aux Etats-Unis.

La Chine a dû ralentir ses efforts de construction par préoccupation de sécurité au regard de la crise nucléaire de Fukushima.