« Patron, un bol de reganmian (nouilles chaudes et sèches, spécialité de Wuhan) ! » Chaque matin, Mika (selon la prononciation en chinois) commence sa journée en allant au petit restaurant pour un bol de nouilles près de son école en skateboard.
Ce jeune Français est professeur de français à la faculté de l'OMC de l'université de Wuhan. Maintenant, Mika mène une vie exactement comme un local : il aime les reganmian, il sait marchander dans le dialecte local, et il aime flâner dans les rues de la ville.
A l'université, Mika a fait ses études de psychologie. Après avoir fini ses études, il a commencé le chinois. « Je ne sais pas pourquoi, je m'intéresse à la Chine depuis mon enfance, surtout aux caractères chinois. Comme ils sont beaux ! » En entrant dans la maison de Mika, on trouve tout de suite divers éléments chinois, le drapeau national, les masques de l'opéra de Pékin, la broderie, même la calligraphie qu'il a écrit lui-même.
« Je n'ai jamais pensé à devenir professeur, ni à vivre dans une ville chinoise comme Wuhan. » Mais il a réalisé tous ces rêves quand il est arrivé à Wuhan en 2005 grâce à un échange d'étudiants. « C'est le destin. A mon arrivée ici, j'ai su que c'était l'endroit où je voulais habiter. »
En 2007, Mika a terminé sa vie comme étudiant en échange et il est devenu professeur de français à la faculté de l'OMC de l'université de Wuhan. Il a dit aux journalistes qu'à cause du travail de ses parents, sa famille avait déménagé tous les deux ou trois ans de ville en ville. Après sept ans à Wuhan, c'est la ville où Mika a habité le plus longtemps.
En tant que professeur de français, Mika est sévère mais drôle aux yeux de ses élèves. Afin de laisser les élèves mieux connaître la France, apprendre la langue et la culture françaises, Mika a écrit en personne les manuels. « J'espère qu'ils ont des idées indépendantes et qu'ils les utilisent dans leurs études et leur vie en France à l'avenir, au lieu de ne savoir que la grammaire. »
En 2008, Mika a connu pour la première fois une activité d'intérêt public intitulée « Un autre beau monde » lancée par la faculté de l'OMC. En quatre ans, Mika est allé dans des écoles rurales à Ezhou, Huangshi, Jingmen et Eshi du Hubei. Il a apporté aux élèves une vue internationale et une idée de valeur diversifiée par la communication et le partage. Il a également écouté la voix des élèves ruraux par cette méthode.
« Pour ces enfants, un professeur étranger est inconnu. Ils me regardent avec curiosité, me posent toutes sortes de questions. Je suis obligé d'admirer leur imagination riche. » Mika a dit aux journalistes qu'en regardant les yeux brillants et le sourire des enfants, il se sentait très heureux et il voulait partager avec eux toutes les belles choses.
Etant pénétré de passion pour la vie, Mika adore le voyage et la musique. Il a même organisé un groupe avec des amis pour chanter dans un bar. Quand il a du temps libre, il va rencontrer quelques amis pour faire du skateboard ou boire un verre. « Dans le passé, j'ai voulu aller dans d'autres pays asiatiques ou villes chinoises. Mais je me sens chez moi à Wuhan. Mon travail, mes amis et ma vie sont tous ici, je ne veux pas les quitter. »
Grâce aux nombreux établissements d'enseignement supérieur, la ville de Wuhan compte presque 10 000 étrangers comme Mika. Avec l'ouverture et la diversification de la ville, ainsi que les politiques préférentielles de l'autorité locale destinées aux étudiants et aux commerçants étrangers, Wuhan n'a pas cessé d'élever son niveau d'internationalisation. La ville attire les gens de tous les coins du monde à y vivre et à y rester. |