Ce livre rédigé par Xie a été bien accueilli par les lecteurs. Pourquoi ? Le professeur Xie en a donné une réponse plausible : « J'ai pris un peu plus d'un an pour rédiger ce livre. Ces dernières années, j'ai eu de nombreuses occasions de présenter l'histoire et d'autres aspects du PCC à des personnalités étrangères. Un nombre croissant de personnes sont d'avis que le PCC a exercé une bonne gouvernance et a créé un miracle de développement. J'ai donc le devoir de leur expliquer, sous l'angle historique, pourquoi il peut bien diriger la Chine.

Pourquoi bénéficie-t-il du soutien populaire après avoir commis de graves erreurs ? L'histoire du PCC a un contenu très riche, constitué par les expériences fructueuses qu'il a acquises au cours de la révolution, l'édification et la réforme effectuées sous sa direction, de même que par les graves erreurs ayant causé une perte considérable au Parti, à l'État et à la nation. Ces erreurs ont été commises principalement de 1957 à 1976, année marquant la fin de la « Grande Révolution culturelle ». Selon Deng Xiaoping, pendant ces deux décennies, nous avons pratiqué une politique gauchiste, de sorte que les paysans et les ouvriers avaient un revenu très bas, le niveau de vie était très faible et les forces productives se sont développées très lentement.

Le PCC n'a cependant pas été rejeté par les vastes masses populaires. Pourquoi ? « Qui peut ne jamais commettre d'erreurs, puisque les mortels ne sont ni saints ni sages », ont dit nos ancêtres. Les Chinois sont toujours magnanimes envers les organisations et les individus fautifs, en insistant sur la nécessité d'en analyser les raisons et de voir quelle attitude il est nécessaire d'adopter et quelles actions il faut entreprendre après avoir commis des erreurs. Ils ne nient pas leurs mérites passés. Par conséquent, les personnes éclairées ont fait l'éloge des Chinois, disant qu'ils sont des gens d'une bonté exceptionnelle. « Celui qui est capable de corriger ses erreurs, celui-là sera le plus méritant », disaient encore nos anciens. Le PCC a obtenu la compréhension et le soutien des larges masses populaires, parce qu'il fait corps avec elles, que les conditions soient favorables ou difficiles, qu'il se montre responsable et n'hésite pas à voir ses erreurs en face et à les rectifier.

Xie Chuntao, auteur du livre, est directeur adjoint, professeur et directeur de thèse au département d'enseignement et d'étude de l'histoire du PCC (Parti communiste chinois), relevant de l'École du Parti du Comité central du PCC. Depuis 1988, il y travaille pour enseigner et étudier l'histoire et les théories du PCC. Après avoir publié « Les remous du Grand Bond en avant » et « Les tempêtes au mont Lushan—synopsis de la conférence de Lushan en 1959 », il a dirigé la rédaction des livres suivants : « L'histoire du socialisme à la chinoise » « 1976-1982— le tournant en Chine »; « Cinquante ans de la République populaire, livre d'histoire largement illustré », et « Précis d'histoire de Chine—De Confucius à Deng Xiaoping ». Il a publié en outre une centaine d'articles.

Le 12 octobre 2011, la 63e Foire internationale du Livre de Francfort s'est ouverte en Allemagne. Le Groupe des éditions en langues étrangères de Chine y était comme par le passé. Cette fois-ci, il a présenté non seulement ses publications en diverses langues consacrées à faire connaître la Chine, dans des stands pleins de grâce orientale et de haut niveau professionnel, mais il aussi a lancé l'édition anglaise du livre : « Pourquoi le PCC peut-il bien diriger la Chine ? », rédigé pour célébrer le 90e anniversaire de la fondation du Parti. Les éditeurs et les lecteurs des quatre coins du monde ont prêté une grande attention à cette publication.

L'inauguration de l'édition anglaise de « Pourquoi le PCC peut-il bien diriger la Chine ? » à la Foire du Livre de Francfort a suscité un large intérêt. Interviewé par l'agence Chine nouvelle, Ingo Nentwig, sinologue et ethnologue allemand, a déclaré que ce livre était d'accès facile pour les lecteurs occidentaux et pouvait les aider à connaître et à comprendre la Chine.

L'édition chinoise de ce livre se vend très bien en Chine. Son édition anglaise a pour but de sensibiliser le lectorat occidental à la Chine, a fait remarquer M. Ingo Nentwig. «A mesure de l'élargissement de l'influence chinoise, de plus en plus d'Occidentaux veulent découvrir la clef de la réussite du PCC. Le lectorat intéressé par la Chine est appelé à augmenter.

Selon M. Ingo Nentwig, les intellectuels allemands désireux d'étudier le PCC peuvent accéder à quantité de documents chinois et aux matériaux de recherche fournis par les archives chinoises. Pour eux, il est tout à fait possible d'avoir un point de vue équilibré et minutieusement analysé sur l'histoire et la politique du PCC.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la quasi-totalité des pays, dont les pays en développement, appliquent le bipartisme ou le multipartisme. Pourquoi en Chine ce système politique n'a pas été adopté et a été appliqué le système politique caractérisé par la coopération entre différents partis, sous la direction du PCC ? C'est un problème maintes fois débattu et attire l'attention de tous ceux qui s'intéressent à la politique chinoise. Ce problème apparemment grave est en fait très simple, parce que, c'est le résultat de l'histoire. L'histoire chinoise contemporaine nous apprend qu'en Chine, le bipartisme et le pluripartisme n'ont pas fait long feu, parce qu'ils ont provoqué quantité de désordres. L'autocratie du Guomindang a fini par faire tomber le gouvernement de Nanjing et entraîner son exil à Taiwan. Le système de coopération des divers partis sous la direction du PCC a finalement abouti et ne cesse de se développer et de s'améliorer.