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Tâtonnements des premiers communistes
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Les tâtonnements des premiers communistes

 

La Révolution de 1911 a renversé la domination de l'aristocratie Qing et fondé la République nationaliste. Mais Yuan Shikai, qui s'est emparé du fruit de la révolution, ainsi que les seigneurs de guerre qui lui ont succédé, se sont montrés despotiques militairement vis-à-vis du peuple et se sont associés aux impérialistes étrangers sur le plan international. Les seigneurs de guerre s'entretuaient de plus en plus farouchement et des évènements dramatiques ne cessaient de se produire. La République n'existait que de nom. Le pays restait dans son état semi-féodal, semi-colonisé, enlisé profondément dans la crise.

Les fondateurs du PCC détestaient la domination des seigneurs de guerre qui allait contre le courant du temps. La corruption généralisée et le sous-développement ont ravivé leur patriotisme et les ont incités à réfléchir aux perspectives du pays. Les premiers avant-gardistes ont suggéré, sans se concerter, l'idée de réformer le pays.

Généralement parlant, les fondateurs du PCC qui tâtonnaient dans la réflexion de la rénovation du pays, ont connu un processus sinueux. Le « salut du pays par la culture » était vu comme la voie principale. Chen Duxiu a créé en septembre 1915 la revue « La jeunesse », qui a donné naissance au mouvement de la nouvelle culture dans l'ensemble du pays. En même temps, Li Dazhao a appelé à fonder la « Chine de la jeunesse » avec « nous autres jeunes », tandis que Mao Zedong préconisait de laver l'ancien et de le teindre en neuf pour réformer le pays. Tenant compte des défauts du peuple de l'époque comme l'indifférence et l'ignorance, ils ont cherché à sensibiliser la nation chinoise à un mouvement de pensée nouvelle, afin de réaliser la renaissance de l'Etat.

A l'issue de la Révolution de 1911, différents courants politiques s'opposaient dans le pays, notamment le réformisme et l'anarchisme, qui ont pris le dessus pendant un certain temps. Parmi les fondateurs du PCC, certains étaient pendant un moment favorables à l'anarchisme. Ils imaginaient que la voie réformiste était possible.

A l'issue de ces hésitations, ils se sont finalement tournés vers le marxisme. Li Dazhao a publié en octobre 1919 l'essai « Ma vision marxiste ». Il estimait que le marxisme est la « théorie de la force motrice primitive de la réforme du monde », est était devenu un radical. En automne 1920, Chen Duxiu a réalisé que la réforme et la survie de la Chine ne pouvaient être réalisées ni par le syndicalisme, ni par l'anarchisme, ni par le socialisme professionnel, ni par le socialisme non-démocratique, mais par le communisme, soit par le vrai marxisme.

french.china.org.cn     2011/09/09

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