La Société de la Croix rouge de Chine a démenti samedi une allégation parue sur internet, selon laquelle l'un de ses vice-présidents faisait l'objet d'une enquête anti-corruption menée par les autorités de contrôle de la discipline.

Depuis vendredi, des milliers de posts sur weibo.com, le principal service de microblog chinois opéré par Sina, ont relayé une information selon laquelle -"L'un des vice-présidents de la Croix rouge a été interpellé par les autorités de contrôle de la discipline pour aider au déroulement d'une enquête, et que son bureau a été mis sous scellés."

Ces posts sur Internet affirme également que "Guo Meimei", une jeune femme chinoise de 20 ans qui s'était attiré les foudres du public après avoir fait étalage de sa fortune en se disant associée à la Croix rouge, a été arrêtée par la police.

"Personne (de la Croix rouge) n'a été convoquée (par les autorités de contrôle de la discipline)", a confirmé un fonctionnaire, sous couvert d'anonymat, à l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle).

Il a indiqué que la RCSC ne disposait d'aucun moyen pour vérifier si Guo Meimei avait été arrêtée, laissant entendre ainsi que Guo n'a aucun lien avec la RCSC.

La RCSC est sous les projecteurs de l'actualité depuis le mois dernier après qu'un internaute a découvert sur le compte de Sina Weibo, l'équivalent chinois de twitter, des photos exhibant son style de vie somptueux.

Cette femme a revendiqué être le directeur général de "Commerce Croix Rouge" (Red Cross Commerce), un groupe qui n'existe pas selon la RCSC.

Les internautes se sont indignés car ils supposaient qu'elle avait financé ses achats extravagants en détournant de l'argent de la RCSC.

La RCSC a ouvert un compte microblog au début du mois de juillet afin de montrer sa volonté de renforcer la transparence en réponse à la crise de confiance du public suite au scandale de Guo Meimei.