L'économie écologique favorise l'augmentation des revenus des paysans et bergers dans la région d'Ali |
La région d'Ali au Tibet, à 4 500 m d'altitude moyenne, a 17,3 millions d'hectares de prairies utilisables. Le ruissellement de surface par habitant atteint 250 000 m3, et les prairies utilisables par berger, 247 ha, tous étant supérieurs au niveau moyen du pays. Depuis 2005, la culture artificielle d'herbe a été renforcée dans la région pour fournir du fourrage hivernal aux bêtes, de sorte à réduire efficacement les pertes économiques causées par la neige. Selon le département de l'agriculture et de l'élevage d'Ali, un million de yuans investis par le gouvernement permet d'acheter deux millions de kilos d'herbes fourragères. Avec ces dernières, 400 000 moutons peuvent résister aux neiges et des pertes de 100 millions de yuans seront épargnées aux bergers. De plus, la culture des herbes a permis de réduire l'érosion du sol et d'obtenir un bon résultat écologique. Les faits prouvent que la culture artificielle d'herbe entraîne de triples bénéfices économiques, sociaux et écologiques.
Une ouvrière ajoute du fourrage pour les vaches dans la ferme laitière du centre pilote technique de l'agriculture et de l'élevage. Photo prise le 7 mai.
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Un ouvrier travaille dans un champ dans un centre pilote technique de l'agriculture et de l'élevage du canton de Kunsha. Photo prise le 7 mai.
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Des réalisations remarquables en matière d'éducation |
Depuis 60 ans, les équipements et les conditions scolaires se sont bien améliorés. La politique sur la scolarité, la nourriture et l'hébergement gratuits pour les élèves du primaire et du secondaire dans les régions agricoles et pastorales est bien appliquée. Fin 2010, la région d'Ali avait 50 établissements scolaires à différents niveaux, et le taux de scolarisation des enfants en âge scolaire atteignait 98,75 %, celui dans le secondaire du premier cycle, 92,84 %. Le taux d'alphabétisation des jeunes et adultes d'âge moyen s'est maintenu à plus de 97,89 %. La scolarité moyenne par habitant atteignait six ans.
Le 5 mai, les élèves devant la statue de Kong Fansen.
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Le 6 mai, un cours de tibétain dans l'école Kong Fansen du bourg de Shiquanhe au Tibet.
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Observatoire de rayons cosmiques sur le « Toit du monde » |
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L'Observatoire de rayons cosmiques de Yangbajain de l'Académie des sciences de Chine. Photo prise le 7 mai.
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L'Observatoire de rayons cosmiques de Yangbajain de l'Académie des sciences de Chine, à 4 300 m d'altitude, a détecté une dizaine de milliards de sources de données sur l'espace depuis cinq ans. Il est désormais dans le meilleur état opérationnel. Cet observatoire est destiné à la détection des rayons cosmiques et des rayons gamma.
Dans une salle de contrôle électronique. Photo prise le 7 mai. |
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La dLa diversité féminine
Nuit de Lhassa : les salles de danse et de chant Langma |
À 22 h 30, les salles Langma à Lhassa s'animent de lumières colorées. Langma signifie musique de cour et était un art élégant populaire parmi les aristocrates du Tibet. Depuis leur émergence à la fin des années 1990, les salles Langma sont devenues un lieu de divertissement local. On peut y admirer des représentations traditionnelles comme la danse Guozhuang, mais aussi des numéros modernes. Les animations nocturnes continuent jusqu'à quatre et cinq heures du matin. Lhassa passe ainsi la nuit entre la mode et l'ancien, le moderne et le traditionnel.
Au petit matin du 6 mai, les clients dansent le Guozhuang ensemble dans la salle Langma de Niwei.
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Au petit matin du 7 mai, l'animation règne dans la salle Langma de Niwei.
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