Le 1er juillet 2006, l'ancien site de Zaoyuan à Yan'an dans la province du Shaanxi.

À l'approche du 90e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois le 1er juillet, le « tourisme rouge » est de plus en plus populaire, du lac Nanhu de Jiaxing à la place Tian'anmen de Beijing, du mont Jinggangshan à Yan'an.

Durant les sept dernières années, ce phénomène a connu un succès grandiose et est devenu un nouveau pôle de croissance du secteur touristique.

Le tourisme rouge, inclus dans le programme majeur culturel du XIIe plan quinquennal, permettra d'apporter de nouvelles opportunités de développement aux anciennes zones révolutionnaires, selon des députés de l'Assemblée populaire nationale.

On prévoit qu'à l'horizon 2015, le nombre de déplacements annuels pour le tourisme rouge dépassera 800 millions, avec une progression annuelle de 15 %, représentant un quart du total des déplacements touristiques à l'intérieur de la Chine. Les recettes globales dépasseront 200 milliards de yuans, en augmentation annuelle de 10 %. 500 000 emplois directs, 200 emplois indirects auront été créés.

D'ici cinq ans, sur la base des cent sites classiques définis dans le Programme de développement du tourisme rouge 2004-2010, 130 autres sites seront développés, pour former un réseau reflétant de manière complète l'histoire nationale depuis 1840.

L'État va renforcer son soutien financier à la construction des infrastructures des sites classiques dans les anciennes zones révolutionnaires de l'ouest, du centre et de l'est. Tous les sites seront ouverts gratuitement aux écoliers et étudiants.

Le 26 juin 2009, le mémorial révolutionnaire de Nanhu à Jiaxing dans la province du Zhejiang.