La zone humide de Lalu à Lhassa, avec en arrière-plan le palais du Potala. (Photo prise le 28 février)
Un règlement sur la protection des zones humides est entré en vigueur le 1er mars au Tibet. Il porte notamment sur la protection écologique des zones humides, la mise en place d'archives sur ces ressources et l'interdiction de leur destruction, avec 38 articles. Cela permet de classer le Tibet, qui dispose de la plus grande surface de zones humides en Chine, parmi les premières provinces faisant l'objet de protection en matière de zones humides selon la loi.
La protection des zones humides fait partie de la préservation de l'écosystème fragile du Tibet. En plus de ces zones, depuis plusieurs années, le Tibet s'emploie à la protection des forêts, des prairies, des cours d'eau et de la diversité biologique, tout en mettant en œuvre des ouvrages sur l'éco-construction comme l'écran de sûreté écologique, les réserves de la faune et la flore sauvages et des zones humides, ainsi que le mécanisme de compensation pour les bénéfices écologiques. L'écologie du Tibet bénéficie ainsi d'une protection judicieuse.
Selon le département de sylviculture de la région autonome, au cours des dernières années, l'État a investi 273 millions de yuans dans la protection des ressources animales et végétales sauvages au Tibet, des zones humides, pour la construction de réserves naturelles, un fonds quatre fois plus grand que durant le Xe plan quinquennal (2001-2005). Cela a permis de protéger efficacement les habitats de plus de 80 % des animaux et plantes menacés d'extinction, 1,56 million d'hectares de forêts vierges et 1,5 million d'hectares de zones humides primordiales, de maintenir plus de 90 % des zones humides naturelles et leur écosystème dans un état naturel.
Pour continuer à protéger l'écologie fragile du plateau, dans les deux décennies à venir, le Tibet va se livrer à développer sept systèmes, selon Zhang Yongze, directeur du département de la protection de l'environnement de la région autonome. Ces sept systèmes concernent la garantie de la sécurité écologique, l'utilisation durable des ressources, l'économie écologique, la garantie de la qualité de l'environnement, l'habitat humain, la culture écologique et la garantie de la capacité.
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