Le 8 octobre, le comité pour le développement et la réforme de la région autonome ouïgoure du Xinjiang a reçu un groupe de journalistes à l'occasion d'un reportage collectif intitulé « Traverser la montagne Tianshan — une nouvelle décennie pour le Xinjiang ». M. Wumaier Abudula, directeur général du comité, a présenté l'état du développement économique et social ainsi que le programme du Xinjiang pour le plan quinquennal 2011-2015, et a répondu aux questions des journalistes.

La région autonome ouïgoure du Xinjiang occupe une place stratégique importante pour la stabilité de la Chine. Étant la région clé de la stratégie nationale du développement de l'ouest du pays, le Xinjiang occupe une place prépondérante dans le plan d'ouverture vers l'extérieur, ainsi qu'en matière de ressources stratégiques. Concernant le développement du Xinjiang durant le plan quinquennal 2011-2015, M. Wumaier Abudula a donné la priorité à la construction de logements et d'équipements collectifs, à l'éducation bilingue (langue locale et mandarin), à l'emploi et à la sécurité sociale. Quant au domaine industriel, le Xinjiang mettra l'accent sur le développement des industries émergentes stratégiques. D'après le plan, le Xinjiang sera une base synthétique comprenant production, traitement et réserve de pétrole ; une base de production de houille, de l'industrie chimique liée à cette production, et de centrales électriques fonctionnant au charbon ; ainsi qu'une base générale de l'énergie éolienne.

Le Xinjiang est une région frontalière de huit pays, dont la Russie, la Mongolie et le Kazakhstan. En exploitant sa position géographique avantageuse et la nouvelle plate-forme de communication commerciale, la foire Chine-Asie-Europe qui se tiendra l'année prochaine, le Xinjiang encouragera la coopération commerciale, économique et technologique avec les pays voisins.

« Le Xinjiang est une province riche en charbon, pétrole et gaz naturel, et le gouvernement pourrait lancer des mesures favorables pour une exploitation plus profonde de ces ressources. Depuis quelques années, l'installation d'entreprises étrangères a également avancé l'exploitation de cette région. Parallèlement, le Xinjiang s'intéresse aux ressources énergétiques des pays voisins. Ainsi, le deuxième oléoduc de transfert de gaz de l'ouest vers l'est de la Chine utilise en partie du gaz naturel russe. Je pense qu'il s'agit d'un bon exemple de l'utilisation des ressources étrangères », a répondu M. Wumaier Abudula à China.org.cn.