Stefan Mile est le directeur du département de rédaction « Monde de radio » d'une station de Bavière. Il nourrit un vif intérêt pour la Chine depuis son adolescence. En 2009, il a réalisé un voyage pour découvrir le charme des paysages du Tibet.
Lhassa est un terrain merveilleux
Stefan Mile est un grand amateur d'alpinisme. Il gravit souvent des monts des Alpes, à pied ou à vélo, jusqu'à plus de 3 000 mètres. Malgré cela, il a souffert, à son arrivée à Lhassa, d'un mal aigu des montagnes. Après la prise de médicaments tibétains et une nuit de repos, il s'est senti mieux.
Il avait entendu dire que Lhassa est très proche du ciel. Mais ce voyage lui a fait découvrir que cette ville est située presque au pied des montagnes. Il aurait voulu y séjourner plus longtemps pour explorer les monts environnants.
Selon lui, la religion et la beauté sont ce qui marque au Tibet. Les monastères, les rues, les chaînes de montagnes, tout est miraculeux. « Quand vous voyez les croyants fervents s'agenouiller devant le palais du Potala, ou faire tourner des moulins à prière, les bannières multicolores sur les toits des maisons, les ponts et les rochers, vous pensez que le miracle est partout. Sur les bannières, le bleu représente le ciel, le blanc les nuages, le rouge le soleil, le vert l'eau, et le jaune la terre ».
Les enfants tibétains
En plus des paysages originaux, ce sont les enfants tibétains qui lui ont laissé une forte impression. Dans une école ethnique locale, Stefan Mile a vu des bambins charmants en uniforme. Il les a trouvés plus disciplinés que les enfants allemands. Sur les instructions du professeur, ils lisent avec une cadence régulière. À sa surprise, ces enfants maîtrisent le chinois, le tibétain et l'anglais. Il a vu leurs jolis dessins suspendus sur les murs de l'école. « Dans d'autres écoles du monde, on peut voir des dessins sur les montagnes et les rivières. Cependant, ici, on y retrouve des yacks. Je crois que seuls les enfants vivant au Tibet peuvent réaliser ces oeuvres ».
Le monastère Jokhang et le Palais du Potala, particulièrement inspirants, le joli lac Namucuo, les Tibétains hospitaliers et les enfants charmants sont tous fixés dans sa mémoire. Il dit vouloir y refaire un voyage. Mais la prochaine fois, il prendra le chemin de fer Qinghai-Tibet pour admirer le paysage le long du trajet.
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