Le projet de protection des forêts naturelles lancé il y a dix ans avait eu un impact négatif sur les revenus des habitants des zones forestières du Tibet. Cependant, cette mesure a évidemment amélioré l'écologie locale. Grâce à l'arrêt de l'abattage commercial des arbres, les fonctions écologiques des forêts incluses dans le projet se sont remarquablement rétablies.
Pour réduire la réduction des revenus des habitants, le Tibet a pleinement mis en valeur le potentiel d'exploitation de ses ressources après l'interdiction de l'abattage des forêts naturelles, en soutenant la mise en valeur des ressources autour des arbres comme les champignons comestibles, les plantes médicinales et les fleurs, et en développant le tourisme écologique dans les zones forestières.
Selon les données du département de sylviculture de la région autonome, la superficie des forêts a augmenté de 27 000 ha en dix ans.
De plus, 86 entreprises de sylviculture ont été créées au Tibet, avec un actif fixe total de 400 millions de yuans, tout en employant 2 500 personnes. Durant le 11e plan quinquennal (2006-2010), 90 000 paysans et bergers de la région autonome ont participé à la gestion et la protection des forêts et au développement du projet, ce qui leur a rapporté 1,02 milliard de yuans.
Dans les districts de Linzhi, Jiangda, Changdu et Mangkang, des centres de traitement et de cueillette ont été établis pour traiter et vendre 1 400 tonnes de ressources poussant sous les arbres chaque année.
Tout en mettant en valeur le rôle actif de la sylviculture dans l'augmentation des revenus des paysans et bergers, le Tibet porte une plus grande attention à la construction écologique.
Selon les données du département de sylviculture, 460 millions de yuans ont été investis dans le projet de transformation des champs en forêts lancé en 2002 pour transformer 17 600 ha de champs en forêt, reboiser 61 700 ha de terres et montagnes en friches, interdire l'accès des montagnes pour l'afforestation naturelle sur 3 333 ha. Huit réserves naturelles nationales, dix réserves régionales, huit parcs forestiers nationaux, et trois parcs nationaux de terres humides ont été créés. |