Une étude réalisée par la société IBM révèle que les villes émergentes sont souvent victimes des embouteillages, en raison d'un nombre sans cesse croissant de véhicules, et d'infrastructures n'arrivant pas à répondre à ce changement.

1. Beijing

La municipalité de Beijing s'est engagée à améliorer le trafic de la ville en construisant plus de routes et en menant une politique de circulation alternée des véhicules. Malgré ces efforts, les embouteillages à Beijing restent aujourd'hui un cauchemar. Selon une étude réalisée par IBM, 248 000 véhicules supplémentaires ont envahi les rues de Beijing sur les quatre premiers mois de l'année 2010, soit 2 100 véhicules en plus par jour. 84 % de Pékinois déclarent passer en moyenne une heure pour se rendre sur leur lieu de travail, et les embouteillages ont une influence négative sur leur vie.

Depuis une dizaine de jours, d'innombrables voitures et camions sont coincés sur la voie rapide nationale no100, également connue sous le nom de G110, pour cause de travaux. Ce bouchon s'étend sur une centaine de kilomètres et ne devrait pas se résorber avant un mois et demi, selon les autorités.