Sirkka Korpela, ancienne ambassadrice de l'Onu en Bolivie, s'est déclarée impressionnée par les améliorations en matière de droits de l'Homme et la préservation de la culture locale depuis 50 ans au Tibet.
Elle a parlé de sa visite cet été au Tibet et de la réalité qu'elle a constatée "de ses propres yeux", lors d'une interview accordée au Quotidien du Peuple.
Selon elle, contrairement à l'idée "romantique" répandue en Occident, elle a découvert qu'avant 1959, le Tibet était une société "féodale et presque médiévale" où les serfs étaient attachés à la terre et pouvaient être torturés presque impunément pour toute sortes d'offense par leurs maîtres.
Lors de sa visite au Tibet, Sirkka Korpela était fascinée par le paysage magnifique. A son arrivée à Lhassa, la capitale de la région autonome du Tibet, elle a de plus été frappée par les améliorations du paysage urbain et du niveau de vie de la population.
"J'ai été impressionnée par les nouvelles infrastructures reliant le Tibet au reste du monde grâce à des moyens de transport très modernes : les trains à haute altitude et les quatre aéroports modernes du Tibet," a-t-elle raconté.
Sirkka Korpela a par ailleurs déclaré que les conversations qu'elle a eues avec des éducateurs locaux ont calmé ses inquiétudes nées des rumeurs mensongères concernant la détérioration de la langue tibétaine.
On lui a dit que les enfants tibétains apprenaient trois langues : le tibétain, le chinois et l'anglais.
"Je réalise que ces enfants tibétains seront aussi polyglottes que mes enfants," a-t-elle confié.
Elle a également visité de nouveaux projets de logement lors de sa visite de la campagne hors de Lhassa.
Auparavant, de nombreux Tibétains ne possédaient pas leur propre maison. Une famille partageait souvent son habitat avec son bétail.
Sirkka Korpela a assisté émerveillée au déménagement d'une famille dans sa nouvelle maison plus pratique, de meilleure qualité et plus spacieuse.
"Et le meilleur : le gouvernement subventionne 30% du nouveau logement, construit grâce aux efforts conjoints des villageois et qui met à l'honneur la culture traditionnelle tibétaine par ses matériaux et son décor coloré", s'est-elle enthousiasmée.
De plus, elle a constaté que l'espérance de vie des Tibétains était passée de 35 ans à 67 ans actuellement.
"C'est non seulement un témoignage impressionnant de l'amélioration des droits de l'Homme au Tibet depuis 50 ans, mais cela donne aussi l'occasion aux aînés de témoigner de leur vie avant auprès des plus jeunes. Ils transmettront ainsi le meilleur de la culture tibétaine à leur petits enfants, et leur raconteront à quel point la vie s'est améliorée depuis 1959!", a ajouté l'ancienne ambassadrice de l'Onu en Bolivie. |