Nymaciren.
« L'économie connaît actuellement une croissance à deux chiffres au Tibet. Les recettes annuelles atteignent 3,3 milliards de yuans. Mais les subventions du gouvernement central représentent 93 % des dépenses totales du Tibet », a déclaré Nymaciren, vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome du Tibet.
Il a prononcé ces mots le 29 juin, alors qu'un représentant affirme que le Tibet « a des revenus annuels de plus de 3 milliards de yuans, mais des dépenses supérieures à 33 milliards de yuans », lors du deuxième congrès de l'Association de la protection et du développement de la culture tibétaine.
« Le Tibet garde ''tous ses revenus'', bénéficie de ''subventions en hausse progressive'' et de ''soutiens spéciaux'' du gouvernement central. Voilà la politique financière appliquée par les autorités nationales envers le Tibet », a-t-il expliqué.
Nymaciren estime que « le projet de logements convenables est le meilleur des soutiens accordés au Tibet. Le financement de la construction vient de trois parties : subventions de l'État, prêts bancaires et cotisations des habitants. Avec le changement qualitatif de l'habitat, 80 % de personnes au Tibet ont emménagé dans de nouveaux logements. Ce projet donc considéré étant d'intérêt public ».
Il fait deux propositions sur le développement du Tibet. La première est le développement prioritaire de la productivité de la région pour améliorer le niveau de vie de la population et augmenter leurs revenus annuels.
« Le revenu par habitant a atteint plus de 3 000 yuans l'année dernière au Tibet. Lors de mes visites à l'étranger, après avoir écouté mes présentations sur le Tibet, de nombreux étrangers ont estimé que j'avais confiance en l'avenir de la région. Je suis bien sûr confiant, parce que je connais les accomplissements réalisés. Si les locaux ne pouvaient pas avoir accès à l'habitat, aux soins médicaux, à la nourriture, et les enfants à l'école, quelle serait la supériorité du socialisme ? », a expliqué Nymaciren.
Sa deuxième proposition vise à protéger et développer la culture tibétaine.
Lors du congrès, un représentant a dit qu'il fallait renforcer les mesures de sécurité contre les incendies dans le palais du Potala, du fait de sa structure en terre et bois.
Nymaciren répond que l'État a alloué des fonds spéciaux destinés à la prévention des incendies. « Des personnes sont affectées à la gestion des lampes au beurre de yack offertes par les croyants. »
« Il existe une prévention triple des incendies dans le palais du Potala. Premièrement, les membres du personnel au sein du palais, qui sont tous des cadres de l'État (ce qui différencie le palais du Potala d'autres sites et monuments), s'engagent dans un premier temps dans les opérations de secours, en cas d'accident. La deuxième prévention est l'équipe de pompiers installée dans le palais, qui existe aussi dans beaucoup d'autres monastères tibétains. La troisième prévention est le lac Longwang (roi Dragon), d'où l'eau peut être puisée pour éteindre le feu. Nous avons encore d'autres moyens avancés de lutte contre l'incendie », a expliqué Nymaciren.
« La protection et le développement de la culture doivent être menés à bien. De nombreux monuments historiques et édifices anciens ne peuvent pas être reproduits. Une fois qu'ils sont perdus, ce seront des pertes éternelles. La culture représente l'âme du tourisme. Si l'on protège bien la culture, les touristes d'autres pays ou régions pourront la ressentir. Par conséquent, la culture tibétaine appartient à la Chine, mais aussi au monde. Protéger la culture tibétaine, c'est protéger la culture mondiale ».
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