L'assimilation du carbone dans les forêts du Tibet atteint actuellement 953 millions de tonnes, se classant au premier plan de l'ensemble de la Chine, selon le département de sylviculture de la région autonome du Tibet. Le Tibet profite de la « respiration » de ses forêts pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.

« Les forêts du Tibet jouent un rôle important dans le développement de la sylviculture pour la rétention du carbone et la lutte contre le changement climatique en Chine. Mieux protéger les ressources forestières, c'est aussi protéger et augmenter l'effort de la Chine dans la lutte contre le changement climatique », déclare Li Yucai, chef adjoint du Centre national de prévention des incendies de forêt, lors d'une réunion récente sur la sylviculture au Tibet.

Selon un expert, par la rétention du carbone en forêt, on entend que la forêt absorbe, à travers la photosynthèse, du dioxyde de carbone, et libère de l'oxygène. En s'étendant de 1 m3, la forêt absorbe 1,83 tonne de dioxyde de carbone et libère 1,62 tonne d'oxygène supplémentaire. Le développement accéléré de la sylviculture pour renforcer l'assimilation du carbone en forêt constitue un moyen important au niveau mondial pour lutter contre le changement climatique.

Au Tibet, la biomasse forestière atteint 1,898 milliard de tonnes et l'assimilation du carbone en forêt 953 millions de tonnes, représentant respectivement 12,04 % et 12,2 % de celle du pays.

Le Tibet va accélérer le développement de la sylviculture, en respectant strictement les nouveaux quotas d'abattage des arbres et de réquisition et occupation des espaces verts, afin de garantir l'accroissement des ressources forestières, selon Baimachilin, président de la région autonome du Tibet.

De plus, selon lui, le « Plan de protection et de construction de l'écran de sécurité écologique du Tibet » sera mis en œuvre plus vigoureusement. Il porte sur la protection de la forêt naturelle, de la faune et la flore sauvage, la construction de réserves naturelles, la protection et la réhabilitation des terres humides, ainsi que la construction de bois écologiques et du bien-être dans les régions sélectionnées, afin d'assurer la sauvegarde de l'écosystème.