La Chine a déployé davantage d'efforts d'anti-corruption depuis la prise de la politique de réforme et d'ouverture il y a 30 ans, a-t-on appris de sources officielles.
Le ministère chinois de la Supervision (MS), travaillant de concert avec d'autres autorités compétentes, a strictement sévi contre les activités de corruption, afin d'assurer la mise en application des politiques principales du gouvernement central à différents niveaux.
En octobre 2006 par exemple, le MS et le ministère chinois du Territoire et des Ressources ont lancé une campagne contre l'utilisation illégale du territoire à l'échelle nationale, à l'issue de laquelle, fin juin 2008, 3 733 officiels ont été sanctionnés, dont 2 393 ont été poursuivis en justice.
Des officiels gouvernementaux et des chefs d'entreprise d'Etat ont été sanctionnés pour abus de pouvoir ou manquement au devoir. Une campagne, lancée en août 2005 contre ceux ayant acquis des actions dans des mines de charbon, a sanctionné 148 personnes, avec 709 millions de yuans (103 millions de dollars) impliqués.
En vue d'éviter la corruption, les départements de supervision ainsi que ceux du territoire et des ressources ont mis en place depuis 2004 un système d'offre publique pour l'utilisation du territoire et les droits d'exploitation minière.
La Chine compte 3 224 départements de supervision et de discipline à divers niveaux avec un total de 360 000 employés.
Grâce à la création du Bureau national de la prévention de la corruption en septembre dernier, la Chine va renforcer davantage ses efforts à cet effet. |