Des témoins oculaires et des vidéos tournées par des touristes étrangers ont prouvé que les " manifestations pacifiques" décrites par le Dalai Lama étaient bel et bien violentes. Dès lors, le Dalai Lama a ouvertement calomnié l'armée chinoise en l'accusant de s'être déguisée en moines et émeutiers, a rapporté mercredi Global Times.

Le 31 mars, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Jiang Yu a déclaré que les preuves des crimes violents de Lhasa étaient inattaquables et que le Dalai Lama ne pourrait pas changer les faits avec ses prétendues preuves et rumeurs, qui n'ont fait que prouver son manque de confiance en soi.

Un expert chinois qui a servi dans l'armée a déclaré mercredi au journal chinois Global Times que les rumeurs du Dalai Lama étaient une insulte au sens commun. "Il estime probablement que chaque personne dans le monde est stupide, à l'exception de sa clique".

Auprès des principaux médias occidentaux, les propos du Dalai Lama sont à peine vérifiables, ce sont des rumeurs ou des bruits, a analysé un expert chinois en médias. "Après la forte réaction du peuple chinois aux reportages truqués, ils sont devenus plus prudents".

Le Dalai Lama a prétendu que les soldats chinois se seraient déguisés en moines en invoquant les arguments empruntés à d'autres, ce qui n'est qu'un sophisme sur les violences à Lhasa organisées par la clique du Dalai Lama, a indiqué un expert chinois qui a servi dans l'armée chinoise.

La Chine a obtenu des preuves matérielles, testimoniales et filmées démontrant les violences organisées par la clique du Dalai Lama. Si certains médias occidentaux s'abstiennent encore d'y croire, et continuent de croire aux rumeurs éhontées du Dalai Lama, cela peut s'expliquer par les préjugés occidentaux.

Face aux activités sécessionnistes en faveur de l'" indépendance du Tibet" et aux reportages falsifiés de certains médias occidentaux, des ressortissants chinois en Grande-Bretagne, en France et au Canada ont protesté. Le 29 mars, des ressortissants à Vancouver ont organisé une manifestation "anti- violences et anti-reportages truqués", selon Global Times.

Le 31 mars, la télévision française France 2 a organisé un débat sur le problème du Tibet, en présence d'un officiel chinois en France, des journalistes et des étudiants chinois, d'après la même source.

En Allemagne, des lecteurs ont remercié les "ressortissants chinois" pour leur avoir ouvert les yeux. " Je suis tout un coup conscient du manque de mes connaissances sur la Chine," a rapporté le jounral chinois citant un internaute allemand.

Des lecteurs du journal allemand "Die Zeit" ont demandé aux journalistes de faire plus attention au problème du Tibet. "Nous sommes ennuyés par les reportages émanant des informations unilatérales", a déclaré un lecteur allemand, cité par Global Times.