L'incident sanglant à Lhasa organisé par la clique du Dalai Lama visait à renforcer sa pression sur le sabotage des Jeux olympiques 2008 de Beijing à venir, a dit un haut officiel tibétain mercredi à Beijing.
Ragdi, ancien vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois), a fait ces remarques lors d'une réunion du Comité consultatif du Développement de la Région autonome du Tibet.
"Un grand nombre de faits ont prouvé que la clique du dalaï lama avait prémédité les émeutes, visant à perturber la stabilité sociale dans une période si sensible. Les émeutes ont été malicieusement orientées vers un incident sanglant dans l'objectif de faire pression sur le gouvernement chinois", a dit Ragdi.
Qiangba Puncog, président du gouvernement régional du Tibet, a dit que le bilan des morts civils dans les émeutes de Lhasa survenues le 14 mars s'était alourdi à 13 lors d'une conférence de presse tenue lundi.
"Les émeutes de Lhasa ont encore une fois prouvé que la clique du dalaï lama, supportée par certaines forces occidentales hostiles à la Chine, n'a jamais hésité à commettre des activités sécessionnistes", a dit Ragdi.
"En rapportant l'incident violent de Lhasa, nous révélons leur complot pour séparer le Tibet de sa mère patrie et saboter l'environnement pacifique des prochains Jeux olympiques."
"Il est scandaleux que la couverture médiatique irresponsable de certains médias occidentaux ne soit pas parvenue à découvrir les faits des émeutes", a critiqué Ragdi lors d'une réunion du Comité consultatif du Développement de la Région autonome du Tibet.
"Sans même connaître les faits essentiels concernant les crimes commis par les émeutiers", a poursuivi Ragdi, "certains médias occidentaux ont, avec hypocrisie, conseillé de manière véhémente au gouvernement chinois de ne pas réprimer les manifestations pacifiques et de respecter les droits de l'Homme".
"Aucun gouvernement au monde ne resterait sans rien faire pendant que de telles graves émeutes se produisent, aucun gouvernement ne ferait rien pour éviter d'autres activités dangereuses, aucun gouvernement ne permettrait à des hors-la-loi de semer la terreur et de déstabiliser la sécurité sociale", a-t- il dit. |