Des émeutes se seraient produites tôt ou tard dans la Région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), même si pas forcément à Lhasa, des incidents violents s'étant produits à plusieurs reprises depuis 1959, année où une rébellion pour la sécession du Tibet de la patrie a échoué, a indiqué mercredi un fonctionnaire vétéran tibétain.
Ragdi, ancien vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale, s'est exprimé sur l'incident à Lhasa lors d'une réunion du Comité consultatif du Développement de la Région autonome du Tibet.
Il a indiqué que le gouvernement régional restait vigilant face aux activités sécessionnistes.
"Après les violences survenues au Tibet entre 1987 et 1988, le Tibet a connu un développement pacifique pendant presque deux décennies. Cependant, un événement sécessionniste se serait produit tôt ou tard. Ce n'était qu'une question de temps et de lieu", a indiqué Ragdi.
Les émeutes sont survenues à Lhasa le 14 mars et les émeutiers ont tué 13 civils, mis le feu à plus de 300 lieux et attaqué des écoles, banques, hôpitaux, magasins, bureaux gouvernementaux, installations et bureaux de médias officiels.
"La paix durant ces deux dernières décennies a été conjointement établie sous la direction du gouvernement central chinois et soutenue par le peuple à travers le pays", a estimé Ragdi.
"Le développement au Tibet a bondi sur la voie de la croissance rapide pendant les deux décennies passées au cours desquelles le peuple tibétain a le plus bénéficié de la stabilité sociale et du développement", a affirmé l'officiel né au Tibet. Il a noté que la stabilité et la prospérité sociales durement obtenues représentaient depuis toujours la "bête noire" de la clique du dalaï lama, qui est mécontent de voir les Tibétains ordinaires devenir les vrais maîtres de leur propre vie. |