Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
CHINE
[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Des spécialistes du Tibet condamnent la violence

Des tibétologues auraient condamné lundi davantage la violence à Lhasa, faisant écho à certains leaders religieux et résidents locaux qui ont critiqué les émeutes ayant bouleversé la ville sainte.

Cering Doje, vice-directeur de l'Institut de recherche en religion de l'Académie tibétaine des Sciences sociales (ATSS), a dit qu'il s'interrogeait sur l'humanité et la compassion du Dalai Lama, selon des reportages du Tibetan Daily lundi.

"La religion prône l'assitance et la compassion, mais les émeutiers ont témérairement attaqué les hôpitaux et les centres de loisirs pour enfants", selon Doje. "On dirait qu'ils ont perdu le sens de l'humanité de base, et qu'il n'y a plus aucune compassion. "

D'autres tibétologues ont exprimé leur indignation à propos du silence du Dalai Lama, qui n'a pas condamné les émeutes.

Lors des troubles, des émeutiers ont coupé les oreilles de personnes, fait saigner des enfants. Ils ont tabassé des jeunes Tibétains jusqu'au coma et empêché des infirmières de sauver un blessé âgé de cinq ans.

Le président de la région autonome du Tibet, Qiangba Puncog, a dit lors d'une conférence de presse à Beijing lundi que 13 civils innocents étaient morts brûlés ou poignardés dans les émeutes de vendredi.

Le Dalai Lama s'est désolidarisé samedi de la violence en accusant le Tibet de vivre sous le règne de la terreur, ce que les officiels du Tibet ont rejeté comme absurde.

Basang Wangdu, autre tibétologue et membre du conseil de la société internationale de tibétologie, a dit que l'on pouvait bien voir des émeutes de vendredi que le Dalai Lama n'avait jamais cessé de s'engager dans des activités sécessionnistes et que ses tentatives étaient vouées à l'échec.

Tout en condamnant les émeutes, d'autres ont appelé à la solidarité parmi tous les groupes ethniques pendant ce qu'ils ont qualifié être une période de crise.

"Les Tibétains et les Han partagent un passé culturel commun. Nous avons des liens qui ne peuvent être brisés", d'après Cering Gyaibo, chef de l'institut de recherche en religion de l'ATSS.

"En ce temps de crise, nous devons chérir la solidarité ethnique et rassembler notre courage pour protéger l'intégrité territoriale et l'harmonie entre les ethnies", a-t-il dit.

Agence de presse Xinhua     2008/03/17

[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Liens connexes

Retournez en haut de la page