Les hauts fonctionnaires tibétains ont réfuté les propos du Dalai Lama dimanche de "règne de la terreur" et "génocide culturel", indiquant que ses arguments étaient mensonges et absurdités.
Le Dalai Lama a évoqué le "règne de la terreur" et le " génocide culturel" dans ses récentes remarques sécessionnistes à la suite des émeutes à Lhasa, selon des reportages de la presse.
"Si le groupe sécessionniste du Dalai Lama n'avait pas porté atteinte (à la stabilité du Tibet), le Tibet aurait connu sa meilleure période de développement dans l'histoire", a indiqué le maire de Lhasa Doje Cezhug. "Aujourd'hui, les habitants tibétains mènent une vie moderne en jouissant du développement de la culture traditionnelle tibétaine".
Legqog, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire régionale du Tibet, a déclaré que "le règne de la terreur au Tibet " évoqué par le Dalai Lama, était une franche absurdité.
"Le concept de 'citoyen' n'existait pas dans l'ancien Tibet", a-t-il rappelé. "Sous le système de servitude, les serfs n'avaient rien et étaient vendus et achetés par leurs propriétaires".
"Les Tibétains n'ont commencé à administrer leurs propres affaires qu'après l'instauration de l'autonomie régionale en 1965", a fait savoir Legqog.
Il a indiqué que la culture tibétaine était prospère, au contraire du prétendu "génocide culturel".
"Il y a 161 sites culturels au Tibet, dont 35 sous protection de niveau national. Nous avons 1 700 temples sous bonne protection. Les moines et les masses jouissent de liberté religieuse", a-t-il ajouté.
Qiangba Puncog, président du gouvernement de la Région autonome du Tibet, a indiqué que "le pays avait décidé d'investir 570 millions de yuans de 2006 à 2010 pour rénover 10 sites culturels, dont le temple de Jokhang. Nous pouvons dire que la culture tibétaine n'a jamais été si prospère qu'aujourd'hui".
"Nous devons chérir les progrès difficilement obtenus au Tibet ", a souligné Purbu, délégué de l'Assemblée populaire nationale, qui a vécu 56 ans à Lhasa. |