Les violences à Lhasa, capitale de la région autonome du Tibet, ont grièvement blessé 12 policiers et soldats de la police armée, en plus d'avoir tué 10 civils.
Zhang Yijiong, secrétaire adjoint du comité du PCC pour la région autonome du Tibet, a révélé lors d'une réunion d'officiels locaux au Tibet samedi matin que deux d'entre eux étaient dans un état critique.
Les émeutiers ont mis le feu à 22 bâtiments, brûlé des dizaines de véhicules de police et privés et pillé banques, écoles et magasins au cours des violences à Lhasa vendredi. Au moins 10 civils sont morts, la plupart des suites de brûlures.
Un touriste surnommé Dong, qui a voyagé à Lhasa et séjourné dans un hôtel de la rue Bargor, un des principaux lieux touchés par les violences, a dit à Xinhua dimanche qu'il avait été profondément troublé par ce qu'il avait vu. "Les émeutiers étaient barbares et violents. Ils se sont mis à plusieurs contre de jeunes policiers et ont frappé des personnes innocentes."
J'ai vu des reportages en ligne selon lesquels les policiers avaient fait usage de brutalité pour affronter les émeutiers. Ce n'est pas vrai. J'ai vu de mes propres jeux que, durant les violences, les policiers ont fait preuve d'une extrême retenue", a- t-il dit.
Un habitant de Lhasa, Han Jingshan, a dit qu'il avait été demandé aux policiers, dont la plupart étaient âgés d'une vingtaine d'années, de ne pas répondre par les coups quand ils étaient attaqués. "Certains d'entre eux ont été grièvement blessés lors des violences et saignaient abondamment.
Le gouvernement de la région autonome du Tibet a déclaré vendredi qu'il y avait des preuves tangibles que le sabotage à Lhasa avait été "organisé, prémédité et fomenté" par la clique du dalai lama.
Des témoins ont dit que les émeutiers étaient apparemment totalement préparés. Certains étaient équipés de barres de fer, de couteaux et de gourdins, et ils étaient plusieurs à porter des sacs à dos remplis de pierres et de bouteilles de liquides inflammables.
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