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Un leader religieux tibétain et des Tibétains locaux critiquent les émeutes à Lhasa

Un leader religieux de la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine) et des Tibétains locaux ont critiqué les violences qui ont nui vendredi à l'ordre religieux et à la paix à Lhasa.

"Une poignée de moines n'ont pas étudié les textes sacrés, n'ont pas suivi notre code religieux mais se sont fait l'écho de la clique du dalaï lama dans ses efforts de division visant à saboter la stabilité au Tibet et à détruire l'ordre du bouddhisme tibétain", a dit dimanche Dazhag Dainzin Geleg, vice-président de la branche tibétaine de l'Association des bouddhistes de Chine.

"Ce qu'ils ont fait a porté atteinte aux intérêts fondamentaux des milieux religieux et des croyants. Nous nous y opposons fermement", a-t-il dit.

Lhazom Zhoigar, vice-présidente du Comité régional de la Conférence consultative politique du Peuple chinois, a dit : "Je suis un témoin de l'ancien et du nouveau Tibet. Avant la libération pacifique en 1959, les Tibétains pauvres vivaient plus mal que des bêtes de somme. Le nouveau Tibet, surtout depuis la réforme et l'ouverture de 1978, a connu un développement rapide dans les domaines politique, économique et culturel."

"L'aspiration commune de la population tibétaine est de maintenir l'unité nationale, la solidarité ethnique et l'harmonie sociale. Les tentatives de la clique du dalaï visant à saboter la vie normale et l'harmonie au Tibet sont vouées à l'éche. Le développement et les progrès au Tibet ne peuvent être niés par aucune force réactionnaire", a dit Lhazom Zhoigar.

L'éruption de violence a brisé vendredi le calme à Lhasa. Selon les sources du gouvernement local samedi, au moins 10 personnes ont été tuées, pour la plupart des civils morts brûlés. La police de Lhasa a secouru plus de 580 personnes dont trois touristes japonais lors des violences.

Tubdain, un habitant local, a dit avoit vu une fille vêtue de vêtements rouges qui semblait être une Chinoise de l'ethnie han, poursuivie et frappée par six personnes sur la route de Duosenge dans le centre-ville.

Qiangba Puncog, président du gouvernement de la région autonome du Tibet, actuellement à Beijing pour participer à la session parlementaire, a condamné samedi les violences, disant qu'elles avaient été "organisées et préméditées" par la clique du dalaï lama.

 

Agence de presse Xinhua     2008/03/16

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