Pierres Mani gravées de soutras.
Le bouddhisme tibétain a également une influence historique
dans des pays et régions comme le Bhoutan, le Népal, la Mon-
golie et la Bouriatie en Russie.
Au moment où le bouddhisme dominait, toute famille
qui avait des enfants devait compter au moins un bonze ou
une bonzesse. Cela explique pourquoi, depuis le XVIe siècle,
les bonzes et bonzesses représentaient le quart de la popula-
tion tibétaine. En 1951, ils étaient plus de 100 000 sur une
population totale de 1 million. Après la libération pacifique
du Tibet en 1951, une politique de liberté religieuse fut im
plantée et après la réforme démocratique de 1959, les monas-
tères procédèrent à une réforme. Depuis lors, les Tibétains
jouissent de la liberté de devenir bonze, et les bonzes, de la
liberté d'abandonner l'état ecclésiastique.
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