La protection par le gouvernement chinois de la culture et des traditions du Tibet constitue la base de la modernisation et du développement de cette région autonome chinoise, a indiqué jeudi le vice-président de la Fondation Italie-Chine, Mario Zanone Poma.

M. Poma, qui assiste au Forum international sur le développement du Tibet tenu jeudi et vendredi à Rome, a révélé, dans un entretien à l'agence de presse Xinhua, qu'il s'est rendu au Tibet en septembre dernier avec une délégation de la Fondation Italie-Chine.

"J'ai été impressionné par le niveau de développement que le Tibet a atteint ces dernières années. On peut le constater de façon évidente dans tous les domaines : agriculture, économie, société, environnement et éducation", a déclaré M. Poma, pour qui les progrès enregistrés au Tibet proviennent de la capacité du gouvernement chinois à protéger les traditions locales.

Il a par ailleurs critiqué les informations internationales partiales sur le Tibet.

"Il faut visiter le Tibet pour voir à quoi il ressemble vraiment. La vie là-bas est normale, les jeunes vont en boîte de nuit comme partout ailleurs et sont très actifs. Il y a beaucoup d'étudiants et j'ai été impressionné par l'effervescence et l'organisation de l'Université du Tibet, centre d'étude et de conservation des textes anciens", a poursuivi M. Poma.

Il a souligné que le gouvernement central chinois y a récemment investi 75 millions de dollars.

"Tout cela démontre le grand respect de Beijing vis-à-vis de la culture tibétaine et sa volonté de la préserver", a-t-il estimé, ajoutant que le gouvernement chinois a même coparrainé avec Microsoft une version de Windows en langue tibétaine.

"J'ai été très impressionné et il est vraiment dommage que les médias mondiaux ignorent tous ces aspects positifs de la région. Il y a un écart d'information inacceptable sur ce qui se passe au Tibet et sur la contribution du gouvernement chinois à son développement", a-t-il affirmé.

M. Poma a également évoqué la grande liberté de culte qu'il a observée sur place, laquelle n'est jamais rapportée par les médias et les pays occidentaux. "J'ai été surpris par le nombre élevé de monastères et de croyants et aucun moine n'était persécuté".

Aux yeux de M. Poma, le seul moyen de faire connaître le Tibet est de développer le tourisme local, qui peut jouer un rôle central dans l'ouverture du Tibet au reste du monde.

"Avec davantage de visiteurs, les informations propagées dans le monde sur le Tibet seraient plus justes et plus complètes", a-t-il conclu.