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Tibet : la fin du régime de servage constitue "la victoire des droits humains" (sinologue allemand)

Un universitaire allemand a salué vendredi la fin du régime de servage au Tibet il y a 50 ans, la qualifiant de "victoire des droits humains", à la veille du jubilé de l'émancipation des serfs tibétains le 28 mars.

Dans un article intitulé "la Fin de l'esclavage" et publié dans le quotidien allemand Die Junge Welt (Jeune Monde), le professeur de philosophie à la retraite Hans Heinz Holz, a présenté en détail l'histoire du Tibet ainsi que son régime de servage qui, selon lui, se caractérisait par "l'exploitation sans pudeur des paysans et des pasteurs par les riches lamaseries et les gros propriétaires fonciers, un taux d'analphabétisme élevé, des services médicaux médiocres et un taux de mortalité infantile élevé".

"Il y a de bonnes raisons pour célébrer l'abolition du régime de servage au Tibet. C'était une victoire des droits humains, une mise en application de la Charte de l'ONU", a commenté le sinologue allemand.

"Le soi-disant gouvernement tibétain en exil est le représentant des anciens exploitants. Lorsque le dalaï lama parle de la liberté, c'est la liberté pour les peu nombreux qui exploitent les masses", a affirmé le professeur Holz.

Il a indiqué que la théocratie des lamas n'était pas "une culture religieuse, mais un système d'exploitation primitive basée sur une idéologie et une hiérarchie".

"La nostalgie des lamas pour la théocratie est non seulement historique, mais inhumaine... Cela ne peut pas signifier que pour préserver la culture, l'esclavage doit être également préservé", a écrit le professeur Holz.

"Il est certain qu'aucun défenseur des droits humains ne veut défendre le système judiciaire barbare des lamas caractérisé par des punitions telles que la mutilation et le fouettage", a souligné Hans Heinz Holz.

Appréciant les exploits économiques et sociaux réalisés au Tibet par le gouvernement chinois depuis 1959, M. Holz a souligné que le palais du Potala, l'ancienne résidence et le symbole du pouvoir du Dalaï Lama, est aujourd'hui un musée.

Cette année est marquée par le 50e anniversaire de l'émancipation des millions de serfs et esclaves tibétains. Le Parlement local du Tibet a adopté une loi pour que le 28 mars soit désormais la Journée de l'émancipation des serfs.

Agence de presse Xinhua     2009/03/28

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