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Des contrats d'échange de serfs révèlent le manque de liberté dans le Tibet féodal

Les serfs de l'ancien Tibet, soit avant 1959, n'avaient aucune liberté et le soi-disant "Tibet libre" décrit par le dalaï lama était réservé aux propriétaires de serfs qui représentaient alors 5% de la population de la région, selon un commentaire publié dans le Quotidien du Peuple vendredi.

Le commentaire, signé par Wang Xiaobin, indique que l'existence de cinq contrats d'échange et de vente de serfs écrits par leurs propriétaires avant la réforme démocratique du Tibet prouve l'absence de liberté qui régnait dans l'ancien Tibet féodal.

L'un de ces contrats, écrit en 1914, montre comment un propriétaire de serfs, nommé Gykangba, a payé ses dettes envers un autre propriétaire de serfs, Rampa, en lui donnant quatre de ses serfs, une femme et ses trois filles.

"A présent incapable de rembourser le capital et les intérêts sur les fournitures militaires empruntées au noble Rampa, moi, Gykangba, utiliserait Qoizin Drolma et ses trois filles pour rembourser ma dette", stipule le contrat.

"Les quatre personnes appartiendront à Rampa dès aujourd'hui. Je suis prêt à être puni pour toute violation du contrat", selon le document.

Un autre contrat décrit l'échange de quatre serves et de leurs enfants du manoir de Ludo, relevant du monastère de Drepung, l'un des "trois grands" monastères de l'université de Gelukpa en banlieue de Lhasa, avec trois serfs et leurs enfants du manoir de Sengong, relevant du même monastère.

Le contrat indique: "Comme décidé après des consultations entre des agents des manoirs de Ludo et de Sengong, Dorje Wangmo, Drolma Lhazom, Butri et Lhazom, quatre domestiques de Sengong Ladrang du manoir de Ludo, et leurs enfants, seront échangés contre les domestiques Baico, Losang et Dorje, résidant au manoir de Sengong, et leurs enfants".

Les cinq contrats originaux sont désormais conservés au Bureau des Archives d'Etat.

Dans son commentaire, Wang Xiaobin déclare que ces contrats sont la preuve que les serfs de l'ancien Tibet, qui représentaient 95% de la population de la région, ne jouissaient d'aucune liberté.

"Les serfs étaient vendus et achetés comme des objets dans l'ancien Tibet, et leurs propriétaires les obligeaient à travailler. Ils sont devenus la proie d'usuriers, qui profitaient d'eux en raison de leur incapacité à lire et à compter", indique le commentaire.

Le dalaï lama et ses partisans occidentaux ont qualifié le Tibet de "Shangri-La romantique" où "... l'ensemble de la population était libre", ajoute le commentaire.

"Mais en réalité, s'il existait un Tibet libre, ce n'était que pour les propriétaires de serfs qui ont eu recours à des émeutes armées en 1959 pour tenter de maintenir leur 'liberté' pour toujours", précise le commentaire.

"Cette année marque le 50e anniversaire de l'émancipation de millions de serfs et d'esclaves au Tibet... La revendication du dalaï lama et de ses partisans d'un "Tibet libre" comme avant 1959 ne trompera personne", conclut le commentaire.

Agence de presse Xinhua     2009/03/23

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