Le Tibet va continuer à renforcer sa législation et l'application de celle-ci afin de lutter contre le séparatisme et de garantir la sécurité nationale et la stabilité régionale, a déclaré jeudi Legqog, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet.
Face au sabotage "incessant" de la clique du dalai lama, le Tibet se trouve aux premières lignes de la lutte contre le séparatisme. Le développement et la stabilité ont toujours été la priorité de cette région, a-t-il indiqué à l'agence Xinhua (Chine Nouvelle), en marge de la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement) à Beijing.
"La stabilité est la condition préalable du développement du Tibet", a-t-il souligné.
Depuis sa fuite en 1959, le dalai lama a désespérément passé son temps à courir le monde pour "vendre" le soit-disant "problème du Tibet", a indiqué Legqog.
"Le dalai lama a souvent dit une chose mais fait une autre. Il n'a jamais cessé ses activités visant à fractionner la patrie et saper la cohésion ethnique du Tibet", a-t-il poursuivi.
La lutte contre la sécession au Tibet est une tâche "à long terme, intensive et compliquée", a-t-il affirmé, ajoutant que "les activités sécessionnistes du dalai lama ont sérieusement nui aux intérêts les plus précieux de la nation et aux intérêts fondamentaux du peuple".
Selon Legqog, l'Assemblée populaire régionale du Tibet a adopté une série de lois, règlements et résolutions pour renforcer la lutte contre le séparatisme.
Après les émeutes du 14 mars 2008 à Lhasa, le Comité permanent de l'Assemblée populaire régionale a adopté une résolution condamnant les violences contre la population, a rappelé Legqog.
L'instance législative locale a aussi adopté une motion en janvier 2009 désignant le 28 mars comme la Journée de l'Emancipation des Serfs, afin de commémorer l'émancipation de millions de serfs et d'esclaves au Tibet il a y 50 ans.
"La jeunesse du Tibet ne connaît peut-être pas beaucoup l'histoire", a-t-il remarqué.
La Journée de l'Emancipation des Serfs permet de "rappeler à la jeunesse un passé amer et lui faire chérir le développement, le changement et son nouveau mode de vie", a-t-il ajouté. |