En mars 1992, l'ARATS et la SEF ont mené un premier entretien de travail à Beijing. L'ARATS a indiqué : « Les problèmes surgis au cours des échanges entre les deux rives sont des affaires intérieures à la Chine et doivent être résolus par la concertation sous la lumière du principe d'une seule Chine. Dans les pourparlers sur les affaires concrètes, à condition de s'en tenir à la position d'une seule Chine, il est possible de ne pas toucher le contenu politique d'« une seule Chine » et les expressions peuvent être pleinement discutées. L'ARATS est disposée à écouter l'avis de la SEF et des personnalités de divers milieux taiwanais ».
À la suite d'une discussion de plus de 3 mois, le 1er août 1992, la « Commission de réunification nationale » de Taiwan est arrivée à la conclusion, au sujet du contenu d'« une seule Chine » abordée au cours des pourparlers entre la SEF et l'ARATS, que « Chacune des deux rives s'en tient au principe d'une seule Chine, mais le sens assigné par les deux parties est différent » ; qu'« après 1949, la Chine est en scission temporaire et deux entités politiques gouvernent respectivement chaque côté du détroit » ; et que « Taiwan fait toujours partie de la Chine, mais la partie continentale en fait aussi partie ».
En octobre 1992, à Hongkong, l'ARATS et la SEF ont discuté des moyens d'exprimer le sujet de l'adhésion au principe d'« une seule Chine » qui devraient être utilisés au cours des pourparlers sur les diverses affaires entre les deux rives. À la suite d'échanges de vue par lettre et fax, les deux parties ont atteint un consensus que chacune des deux parties pourrait exprimer oralement sa position que « les deux rives du détroit s'en tiennent au principe d'une seule Chine ». Cela a jeté la base politique des pourparlers entre l'ARATS et la SEF.
Le consensus atteint par l'ARATS et la SEF a été abrégé comme Consensus de 1992. L'explication de l'ARATS est : « Les deux rives du détroit s'en tiennent au principe d'une seule Chine et œuvrent à la réunification du pays. Les pourparlers sur les diverses affaires des deux rives, cependant, ne portent pas sur le contenu politique d'une seule Chine. » L'explication de la SEF est : « Au cours de la recherche à la réunification nationale faite en commun par les deux rives, les deux parties s'en tiennent au principe d'une seule Chine, mais il y a des différences dans l'explication du contenu d'une seule Chine. »
